dimanche 17 décembre 2006

A LA UNE - LE PERE NOEL 2006


Cette année, le Père Noël est lui aussi obligé de se plier aux exigences de la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy.

PENSEE DE LA SEMAINE

« C'est la LUCIDITE, la fautive, elle met les poètes en lambeaux, elle qui vous apprend un jour que le père Noël n'existe pas. Elle qui vous bouffe l'enfance. »

Pierre PERRET

L'INFO EN PLUS - LA VERITE SUR LE PE RE NOËL

L'origine du Père Noël



Le Père Noël aurait pour origine Saint Nicolas. On retrouve dans sa représentation toute la symbolique de St Nicolas (barbe blanche, manteau rouge...). Le père Noël voyage dans un traîneau tiré par des rennes, Saint Nicolas, quant à lui, voyageait sur le dos d'un âne.

Le 6 décembre, St Nicolas faisait la tournée des maisons avecs son âne et distribuait des jouets aux enfants les plus méritants.

Malgré la réforme protestante du XVIe siècle qui supprima la fête de St Nicolas dans des pays d'Europe, les Hollandais gardèrent leur Sinter Klaas (nom hollandais pour Saint Nicolas) et sa distribution de jouets.

Lorsqu'ils s'installèrent aux États-Unis, Sinter Klass devint Santa Claus. Santa Claus subit des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël plus convivial.

Clement Clarke MOORE




Clement Clarke MOORE écrivit en 1821 un conte de Noël pour ses enfants intitulé « The night before Christmas » (La nuit d'avant Noël) dans lequel le Père Noël apparaît dans son traîneau tiré par des rennes. Ce même auteur rédigea un texte intitulé « A Visit From St Nicholas » (la visite de St Nicolas) qui parut dans le journal « Sentinel » de New York le 23 décembre 1823. Ce texte parlait de lutins qui distribuaient des cadeaux aux enfants par la cheminée et se déplaçaient dans une carriole tirée par 8 rennes (répondant aux noms de Blitzen, Dasher, Dancer, Comet, Cupid, Donder, Prancer et Vixen). Un neuvième renne fut rajouté en 1939 : Rudolf, qui fut chargé d'éclairer le chemin du père Noël grâce à son « nez rouge lumineux ». Le récit fut traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.

La "naissance" du Père Noël



En 1863 « Harper's Illustrated weekly », le journal New-Yorkais, habilla Santa Claus d'un costume garni de fourrure blanche et portant un large ceinturon de cuir. Le dessinateur Thomas NAST en fut l'auteur.

Pendant près de 30 ans, Thomas NAST représenta, dans ce journal, Santa Claus ventru et jovial, à la barbe blanche et accompagné de rennes.

C'est en 1885 que l'illustrateur de ce journal dessina le parcours du Santa Claus qui va du pôle Nord aux Etats-Unis; sa résidence était ainsi officiellement établie…

Un an plus tard, l'écrivain Georges P. WEBSTER précisa que la manufacture de jouets ainsi que la maison du père Noël « étaient cachées dans la glace et la neige du Pôle Nord » confirmant par cette affirmation les dessins de NAST.


Il aura fallu attendre 1931 … et Coca Cola !


La firme Américaine a eu le génie de demander à Haddon SUNDBLOM de dessiner ce vieux bonhomme (dont la renommée grandissait la-bàs) en train de boire du Coca Cola pour reprendre des forces pendant la distribution de jouets. Ainsi les enfants seraient incités à en boire durant l'hiver.Le dessinateur l'habilla aux couleurs de la célèbre bouteille de Coca Cola : rouge et blanc.

Ce nouveau look et la renommée que lui valut la publicité, firent du vieux bonhomme le maître planétaire de la nuit magique, le Père Noël. Il y eu bien quelques mouvements de protestation de la part des Catholiques contre cette envahissante popularité, la nuit du 24 au 25 décembre étant à l'origine celle de l'enfant Jésus. Certaines manifestations allèrent même jusqu'à brûler l'effigie du Père Noël, mais tout ceci s'atténua au fil du temps.

SPECIAL NOËL - LES CADEAUX IMPROBABLES DU PETIT SAUVAGE

Note : tous ces visuels sont de vraies pubs...




Pour les enfants .... Une très grosse balançoire...











Evidemment .... le traditionnel couteau suisse...













Une Game Boy, utile pour oublier les petites difficultés de la vie...


Une bonne police d'assurance ... Utile pour prévenir les petites difficultés de la vie...

Utiles et affectueux ... Les ratons laveurs ...

Utile avant l'été ... un abonnement dans un club de remise en forme...


Ludique et planant : le téléviseur psychédélique ... (fixez l'image pendant 15 secondes...)


Et enfin, le must : un voyage au soleil !

Joyeux Noël à tous !

LE PHONOGRAPHE DU PETIT SAUVAGE - CADEAU - "I'M YOUR MAN" - LEONARD COHEN

If you want a lover
I'll do anything you ask me to
And if you want another kind of love
I'll wear a mask for you
If you want a partner
Take my hand
Or if you want to strike me down in anger
Here I stand
I'm your man

If you want a boxer
I will step into the ring for you
And if you want a doctor
I'll examine every inch of you
If you want a driver
Climb inside
Or if you want to take me for a ride
You know you can
I'm your man

Ah, the moon's too bright
The chain's too tight
The beast won't go to sleep
I've been running through these promises to you
That I made and I could not keep
Ah but a man never got a woman back
Not by begging on his knees
Or I'd crawl to you baby
And I'd fall at your feet
And I'd howl at your beauty
Like a dog in heat
And I'd claw at your heart
And I'd tear at your sheet
I'd say please, please
I'm your man

And if you've got to sleep
A moment on the road
I will steer for you
And if you want to work the street alone
I'll disappear for you
If you want a father for your child
Or only want to walk with me a while
Across the sand
I'm your man

lundi 4 décembre 2006

A LA UNE - LES JOYEUSES INVENTIONS DU DOCTEUR SARKO

Il est donc candidat.. Aie aie aie.

PENSEE DE LA SEMAINE

"Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes où il se passe presque tout."

Jean d’Ormesson

INFOS EN PLUS - STATUES

Lorsque vous croisez une statue équestre dans un parc, ou sur une place, si le cheval a ses 2 jambes avant en l'air, le personnage représenté est mort au combat. Si une jambe seulement est en l'air, le personnage est mort des suites de ses blessures au combat. Si les 4 jambes sont au sol, le personnage est mort de causes naturelles (donc pas au combat).

VERITE - SARKOZY ET LES MOUCHES DE PLANTU

Le dessinateur Plantu a révélé sur LCI que Nicolas Sarkozy lui avait envoyé récemment un courrier, livré par un motard du ministère de l’Intérieur, pour se plaindre de sa caricature. Ce sont surtout les mouches que Plantu fait voler au dessus de sa tête qui déplaisent à Sarko. Le plus surprenant, c’est que le Ministre de l’intérieur n’ait envoyé qu’un seul motard pour écraser ces mouches, et non toute une escouade armée de tazers (ces nouveaux pistolets à décharges életriques de 50.000 volts soit disant sans danger).



Source : Marianne

LA PLUME DU PETIT SAUVAGE - UN HAIKU EN T'ATTENDANT

Crépuscule
C’est l’espoir d’un lendemain
Qui naît ici

PRIERE

Mon Dieu qui n'êtes personne,
Donnez-moi chaque jour ma chanson quotidienne,
Mon Dieu qui êtes un clown,
Je vous salue, je ne pense jamais à vous,
Je pense à tout le reste,
C'est déjà bien assez de travail,
Amen.

Christian Bobin

LA PLUME DU PETIT SAUVAGE - OEIL DE VERS - "LES OMBRES"


Ombre
Qui es tu sans ton
Etre de lumière ?

Te voilà condamnée
A errer seule sur les murs gris
A hanter les rues vides de la ville
Sans espoir d’autre existence

Faut-il un sens
Faut-il un sens à ta vie
Pour te prouver que tu existes

Où bien le simple fait d’être là
Visible sur ces murs de placo
Suffit-il à te donner raison
Raison de vivre ?

Ombre
Qui es tu
Ombre sans homme ?

Ombre et lumière
Ombre hait lumière
Ombre est lumière

Ombre libre
Toujours tu chériras l’amer.

dimanche 26 novembre 2006

A LA UNE - AFRODISIAK !

PENSEE DE LA SEMAINE

"L'amour ne peut pas se prédire. Mais il peut se construire."
Daniel PENNAC

L'INFO EN PLUS - LUNE DE MIEL

Une coutume vieille de 4000 ans, à Babylone, voulait que pendant le mois qui suivait un mariage, le père de la mariée devait offrir à boire à son beau-fils autant de mead qu'il pouvait.


Le mead était une bière à base de miel, et comme le calendrier était basé sur les cycles lunaires, cette période était appelé le mois du miel, soit la lune de miel… expression restée encore aujourd’hui dans le langage courant…

UNE VERITE : IRAK.

Le Ministre de la Santé Irakien a lui même évalué à 150.000 le nombre de civils tués en Irak depuis la fin de la guerre. Or, ce chiffre ne prend en compte ni les victimes de la guerre elle-même, ni celle des raids et bombardements américains, ni même celle des escadrons de la mort chiites. En fait, c'est plus de 200.000 morts qu'a déjà fait ce conflit en trois ans et demi. Autrement dit, plus que la répression implacable de Saddam Hussein en dix ans (et hors guerre). Mais qui ose le dire ?

Je suis contre la pendaison de Saddam Hussein. Je me demande même s'il ne faut pas lancer une pétition sur le web pour cela.

Ou alors, si on pend Saddam, alors, pendons aussi Georges. Et Vladimir. Qui ont beaucoup plus de sang sur les mains que le vieux dictateur.

LA PLUME DU PETIT SAUVAGE - HAIKU


Voir le monde
Ton regard scintiller autour
Idée de l’amour


Le Haiku est une forme de poésie traditionnelle japonaise très codifiée, mise au point par le poète Shiki Masakoa (d’après les premières œuvres du poète zen Basho, XVIIème), à la fin du XIXème siècle.

Un Haiku ne doit pas contenir plus de 3 vers, toujours alternés « court/long/court »

La somme des pieds du troisième ver doit correspondre à la soustraction de la somme des pieds du second ver à celle du premier ver (ici on a 3 pieds / 8 pieds / donc un dernier ver à 5 pieds)

La rime n’est pas obligatoire.

La forme du Haiku doit évoquer une émotion instantanée, forte, à la fois fugace et éternelle.

Un Haiku est la photographie en mots d’un sentiment précis, d’une émotion particulière. Il s'agit donc d'un poème extrêmement bref visant à dire l'évanescence des choses que l’on n’oubliera malgré tout jamais.

Une référence à la nature doit être absolument présente dans le Haiku.


Battements d’elle
Son sourire étoffe mes passions
C’est l’effet d’une fée

Ce sont deux petits Haiku que j’ai écrit il y a quelques jours.

Selon les poètes japonais, la concentration et la réflexion nécessaire à l’écriture d’un Haiku permet d’atteindre la sérénité et le calme nécessaire à l’épanouissement de l’esprit.

LE PHONOGRAPHE DU PETIT SAUVAGE - LEEE JOHN "FEEL MY SOUL"

Leee John & Imagination…

Ceux qui étaient au 25ème anniversaire de la Nuit des Publivores® au Grand Rex ou ceux qui étaient à la première 2006 des Publivores® à Genève s’en souviennent forcément…


En fait tout le monde s’en souvient. Il n’y a pas une soirée en club, dans n’importe quel club, du plus hype et branché au plus perdu du fond de la Creuse où le Dj ne vas pas jouer un de ses tubes des années 80.

Il faut dire que 70 millions d’albums vendus dans le monde, forcément, ça laisse des traces.

Tout cela, c’était du temps de la belle aventure d’Imagination. Leee John, leader de ce groupe phare de la disco music, enflammait les charts et les pistes de danse (et ça continue donc toujours !)

« Just an Illusion », « Flashback », « Body talk », « Music & Lights », les tenues en cuir moulant, les cheveux permanentés, et le torse au vent, Leee s’en allait séduire les foules à grands coups de mélodies efficaces et de boîtes à rythmes diablement sexys.

Après le faste de cette période, il eut été facile pour Leee John de se reposer sur ses lauriers, et de se contenter de faire la tournée des discothèques en reprenant les mêmes tubes, sur bande playback, et en refaisant les mêmes chorégraphies, juste un peu plus bedonnant. Bref, il aurait pu faire comme font la plupart des anciennes stars du disco maintenant.

Mais voilà, non, Leee John, c’est quelqu’un de bien. C’est un artiste. Un vrai. Un de ceux qui prend des risques, alors qu’il pourrait très bien se la couler douce sur les bords de la Tamise.


Leee John décide donc de tout reprendre à zéro et de se lancer dans une carrière solo dans le … jazz !
Très bien épaulé (il est distribué par Harmonia Mundi), très bien entouré (notamment pas un pianiste génial, compère de Leee depuis des années, John « Dr » Watson), il sort donc un premier album solo jazz et soul, « Feel My Soul » qui vaut vraiment le détour.

Ecouter « Feel My Soul », c’est revenir aux racines d’une soul music mélodieuse, amoureuse, chaude comme un liquide suave et doré qui envahirait notre cœur et notre corps. Oui, oui, souvenez vous, écoutez et ressentez Marvin Gaye, les Neville Brothers, Stevie Wonder ou plus récemment Raul Midon & Keziah Jones… Vous verrez, c’est bon !

Comme chez toutes ces grandes voix, il y a dans Leee la même chaleur, la même douceur suave, cette vibration très nuancée, très douce et en même temps très rythmée, ce talent à être un vrai crooner soul.


On retrouve sa grande voix fragile, chaude et groovy, dans le très bon « Sensuality », ou encore dans la reprise du mythique « Embraceable You » de Georges Gershwin (ah la la que c’est bon), tandis que l’album prend des notes plus funky avec des morceaux tels que « Feel my Spirit » ou « The Thin Line » (avec des chœurs, et des flûtes traversières, et tout …) et que « Now is the Time » a des consonances toutes latinos (et une version française pour l’album distribué en France)

Oui, car Leee aime la France, il a même fabriqué cet album en France, à la Rochelle…. Ah, le « French Savoir Faire », toute de même…

Après l’avoir vu se produire sur la scène du Grand Rex, pour reprendre ses tubes disco sur bande orchestre (notez toutefois qu’il chante toujours en live, et c’est assez rare pour être précisé), je l’ai donc découvert sur la scène du New Morning, en octobre dernier, pour 2h30 de concert avec son quartet de jazz.

Ce fut une très belle surprise, et la confirmation qu’un grand artiste c’est quelqu’un qui sait se remettre en question et rebondir là où on ne l’y attend pas. Après un fulgurant succès commercial et un peu désuet aujourd’hui, Leee John revient et s’impose déjà comme une des nouvelles grandes voix du jazz vocal.

Le paroxysme du plaisir musical fut atteint, ce soir là, au New Morning, quand le quartet a repris les tubes discos d’Imagination en version jazzy. Le pied total, et une certaine idée du génie…

Bref, je vous conseille donc de redécouvrir Leee John 1ère époque, avec son groupe Imagination (dans n’importe quelle compilation disco), vous verrez d’ailleurs que les morceaux n’étaient pas si anodins que ça, et que leur écriture était déjà très jazzy, beaucoup plus que les autres tubes discos de l’époque. Et puis, découvrez donc, Leee John 2ème époque, avec son album jazz « Feel My Soul », en vente partout….

Enfin, vous pouvez en savoir plus sur :

http://www.feelmysoul.co.uk (possibilité d’écouter les morceaux)
http://www.leeejohn.com
http://soschildrensvillages.org.uk

(l’action humanitaire que Leee John parraine)

Il me reste juste une quesion, que je vais poser à Leee, qui, si il lit cet article, sura très certainement m'y répondre : pourquoi faut-il écrire Leee avec trois "e" ?

lundi 13 novembre 2006

A LA UNE - BLOCKBUSTER DE DROITE

En attendant la sortie du Blockbuster de Gauche : "Ils étaient une fois à l'Ouest."

PENSEE DE LA SEMAINE

" Trois allumettes une à une allumées dans la nuit
La première pour voir ton visage tout entier
La seconde pour voir tes yeux
La dernière pour voir ta bouche
Et l'obscurité toute entière pour me rappeler tout cela"
Jacques PREVERT

L'INFO EN PLUS - LE PRERAPHAELISME

Le préraphaélisme est un mouvement artistique né au Royaume-Uni au milieu du 19e siècle.

En 1848, les peintres John Everett Millais, William Holman Hunt, James Collinson, le poète et peintre Dante Gabriel Rossetti, le sculpteur Thomas Woolner et les critiques d'art William Michael Rossetti et Frederick George Stephens fondent la Confrérie préraphaélite (Pre-Raphaelite Brotherhood). Un autre peintre, Ford Madox Brown, fut également très proche du mouvement sans toutefois y adhérer officiellement.

En opposition à l'académisme victorien, ils veulent retrouver la pureté artistique des primitifs italiens, prédécesseurs de Raphaël, notamment en imitant leur style. Ils privilégient le réalisme, le sens du détail et les couleurs vives. Leurs sujets de prédilection sont les thèmes bibliques, le Moyen Âge, la littérature et la poésie (Shakespeare, Keats, Browning...). Ils signent parfois leurs œuvres des initiales PRB pour Pre-Raphaelite Brotherhood, provoquant la colère d'un Royaume-Uni bien-pensant qui imagine derrière ces trois lettres un sens caché, blasphématoire ou mystique.

En 1850, ils publient une revue périodique, The Germ (seuls quatre numéros virent le jour), dans laquelle ils exposent la théorie de leur mouvement. Dès sa sortie, la revue, éreintée par la critique, fait scandale. Seul l'écrivain et critique d'art John Ruskin défend le mouvement avec acharnement.

Peu à peu, la confrérie perd certains de ses membres alors que d'autres y adhèrent, notamment Edward Burne-Jones et William Morris. En 1854, le mouvement est moribond : sous la pression victorienne, les peintres du début prennent des chemins différents. Néanmoins, lors de l'Exposition universelle de 1855, le tout-Paris est enthousiasmé par leurs œuvres.

Beaucoup d'entre eux furent photographiés par leur contemporaine Julia Margaret Cameron, pionnière de la photographie, qui s'inspira de leur mouvement dans ses propres travaux.
Ce mouvement, qui fut pourtant de courte durée, eut une influence importante sur les mouvements artistiques du XIXe siècle, particulièrement l'art nouveau et le symbolisme, grâce à des artistes comme William Morris et Aubrey Beardsley.

COMMENT SE PREPARER SEREINEMENT A LA MORT ?

Texte de Umberto Ecco, extrait du recueil "Comment Voyager avec un saumon"

Je ne suis pas sûr de me montrer d'une grande originalité en affirmant qu’un des problèmes majeurs de l’Homme consiste à affronter la Mort. Si la question est difficile pour les mécréants, les statistiques prouvent qu’elle embarasse aussi bon nombre de croyants de toutes les religions. Leur certitude d’une vie après la mort ne les empêche pas de trouver que la vie avant la mort est bien agréable et qu’il est détestable de l’abandonner. Aussi désirent-ils de toute leur âme rejoindre le chœur des anges. Mais le plus tard possible.

Que signifie « Etre-Pour-La-Mort », telle est l’évidente question soulevée ici. La pose, c’est reconnaître tout bonnement que les Hommes sont mortels. Facile à dire tant qu’il s’agit de Socrate, mais dès que ça nous concerne, c’est une autre paire de manches. Le moment le plus difficile sera celui où nous saurons que, pour un instant encore, nous sommes là et que l’instant d’après, nous n’y serons plus.

Récemment, un disciple soucieux (un certain Criton) m’a demandé : « Maître, comment bien se préparer à la Mort ? »

« Une seule solution. Etre convaincu que tous les gens sont des couillons, » ai-je répondu.

Devant la stupeur de Criton, je me suis expliqué. « Vois-tu, comment peux tu marché à la mort, même en étant croyant, si tu songes que, au moment où toi tu passes de vie à trépas, de beaux et désirables jeunes gens des deux sexes dansent en boîte et s’amusent follement, des scientifiques éclairés percent les derniers mystères du cosmos, des politiciens incorruptibles s’emploient à créer une société meilleure, des journaux et des télévisions ont pour seul but de donner des informations dignes d’intérêt, des directeurs d’entreprises responsables s’ingénient à ne pas polluer l’environnement et à nous redonner une nature faite de ruisseaux potables, de montagnes boisées, de cieux purs et sereins protégés par un ozone providentiel, de nuages moelleux distillant les douces pluies d’antan ? Si tu te dis que toutes ces choses merveilleuses se produisent pendant que toi tu t’en vas, cela te serait proprement insupportable, n’est ce pas ? »

« Mais essaie un instant de penser que, à l’instant où tu sens que tu vas quitter cette vallée, tu as la certitude inébranlable que le monde (six milliards d’êtres humains) est rempli de couillons, que ceux qui dansent en boîte sont des couillons, des couillons les scientifiques qui croient avoir résolu les mystères du cosmos, des couillons les politiciens qui proposent une panacée pour tous nos maux, des couillons les pisseurs de copies qui remplissent nos journaux d’ineptes et vains potins, des couillons les industriels malpropres qui remplissent la planète. En cet heureux moment, ne serais-tu pas soulagé, satisfait d’abandonner cette vallée de couillons ? »

Criton m’a alors demandé : « Maître, quand dois-je commencer à penser ainsi ? – Pas trop tôt lui ai-je répondu, car penser à vingt ou trente ans que tous les gens sont des couillons, c’est être soi-même un couillons qui n’accèdera jamais à la sagesse. Il faut y aller mollo, commencer en se disant que les autres sont meilleurs que nous, puis évoluer peu à peu, avoir les premiers légers doutes vers la quarantaine, réviser son jugement entre cinquante et soixante ans, et atteindre à la certitude alors qu’on va vers ses cent ans, mais en se tenant prêt à partir, tous ses comptes à jour, dès réception de la convocation.

« Seulement voilà. Acquérir la certitude que les six milliards d’individus sont des couillons, est le fruit d’un art subtil net avisé, qui n’est pas à la porté du premier Cébès venu, avec son anneau à l’oreille (ou dans le nez). Cela requiert du talent et de la sueur. Il ne faut pas brusquer les choses. Il faut y arriver doucement, juste à temps pour mourir sereinement. Mais la veiller, on doit encore penser qu’il existe un être, aimé et admiré de nous, qui lui n’est pas un couillon. La sagesse ultime sera de reconnaître au bon moment – et pas avant – que lui aussi est un couillon. Alors seulement, on pourra mourir.

Donc, le grand art consiste à étudier petit à petit la pensée universelle, à scruter l’évolution des mœurs, à analyser jour après jour les médias, les affirmations d’artistes sûrs d’eux, les apophtegmes de politiciens en roue libre, les démonstrations de critiques apocalyptiques, les aphorismes de héros charismatiques, en étudiant leurs théories, propositions, images, appels, apparitions. Alors seulement à al fin, tu auras cette bouleversante révélation : ce sont tous des couillons. Et tu seras prêt à rencontrer la mort.

Jusqu’au bout il te faudra résister à cette insoutenable révélation, tu devras t’obstiner à penser qu’on profère des choses pensées, que tel livre est meilleur que les autres, que tel guide du peuple veut vraiment le bien commun. C’est le propre de notre espèce, c’est naturel, c’est humain de refuser de croire que les autres sont indistinctement des couillons. Sinon, en quoi la vie vaudrait-elle la peine d’être vécue ? Mais à la fin, quand tu sars, alors tu auras compris en quoi cela vaut la peine –en quoi c’est splendide, même– de mourir. »

Criton m’a regardé et m’a dit : « Maître, je ne voudrais pas prendre de décisions hâtives, mais je vous soupçonne d’être un couillon. »

« Tu vois, ai-je répondu, tu es déjà sur la bonne voie. »

1997

EINSTEIN ET SON CHAUFFEUR

L'histoire se passe dans les années 40.

Einstein est en tournée aux Etats-Unis pour une série de conférences scientifiques. Le programme est chargé et les villes qui le réclament nombreuses. Chaque jour ou presque, Albert repart dans la voiture mise à sa disposition avec chauffeur.Les semaines passent, les villes se succèdent et une certaine routine s'installe...

Un jour, tandis qu'Einstein et son chauffeur discutent du caractère répétitif de ces conférnces, celui-ci lui dit :- A force de vous écouter jour après jour, je connais tellement bien votre conférence que je crois que je pourrais la donner à votre place... Einstein, facétieux, aurait répondu :- Chiche !

Il faut préciser qu'à cette époque, peu de gens connaissaient la théorie d'Einstein...



Le lendemain, la salle municipale est comble. Einstein s'installe au fond, debout, près de la porte comme le fait son chauffeur habituellement. La conférence commence et l'imposteur ne s'en sort pas mal du tout. Personne, parmi l'assistance, ne semble détecter la supercherie. A la fin de la conférence toutefois, un homme se lève et pose une question très technique sur la théorie d'Einstein. Une question à laquelle évidemment, le chauffeur ne peut absolument pas répondre...

Mais, sans se dégonfler, le faux conférencier pose un regard condescendant sur l'homme dans le public, pointe son index vers le fond de la salle et dit :- Monsieur, votre question est tellement triviale que c'est mon chauffeur qui va vous répondre !

Cette anecdote est rapportée dans de nombreux ouvrages sur Enstein comme un fait vrai. Allez savoir...

dimanche 5 novembre 2006

A LA UNE - PUISQUE LE SEXE FAIT VENDRE...


Puisque le sexe fait vendre, j'en mets en Une pour attirer le chaland et augmenter le trafic sur le blog.... Alors, c'est vendeur ? Ca va les ours ?

PENSEE DE LA SEMAINE

"Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. Mais s'il n'en a pas, alors s'inquiéter ne change rien."
Proverbe Tibétain

L'INFO EN PLUS - L'HISTOIRE DES MARMOTS


Deux enfants de Saint-Geniez-d'Olt (dans le Lot) avaient apprivoisé une petite marmotte recueillie en montagne.

Elle leur était devenue très familière.

Un jour, l'orage menaçant, elle s'enfuit prise d'une grande frayeur vers les pentes boiseés toutes proches.

Aussitôt les enfants la poursuivent, et ne la rattrapent que bien plus tard sous un vrai déluge. Ils s'abritent pour la nuit dans une cabane et ne regagnent le village que le lendemain.

Là, un triste spectacle les attend. Leur quartier a été dévasté par une crue soudaine du Lot, et leurs parents noyés.

La marmotte, grâce à son sixième sens, avait flairé le danger et les avait sauvés.

Recueillis par des voisins charitables, on va les appeler les Marmots.

Par extension, ce terme va désigner les enfants du quartier, puis tous les enfants du village, puis de la région, puis, le mot "marmot" est définitivement entré dans le langage courant.

Dans le village de Saint Geniez d'Olt, les anciens racontent, que certains soirs d'orage, on peut voir passer une petite marmotte pressée sur le Pont Vieux...

LA PLUME DU PETIT SAUVAGE - CHRONIQUE - "HORS CADRE"

Je connais quelqu’un qui dessine hors des cadres des tableaux.

C’est une magicienne peut-être.

En tous cas, je vous le promets, cette personne là,

Elle dessine
Hors des cadres
Des tableaux.

Quelle belle idée de vie.

Quelle belle leçon de vue.

Quelle personne assez riche de cœur, assez folle d’esprit, peut inventer, créer, imaginer l’univers qu’il y a hors du cadre du tableau ?

Quelle personne peut avoir l’idée, l’audace, de proposer la suite de l’univers qui a été enfermé entre quatre petits bouts de bois ?

Et pourtant, c’est tellement évident. Personne n’y pense jamais, mais ça saute aux yeux, même si on ne le voit pas.

L’univers du tableau, de l’image, de la photo, ne s’arrête pas avec les limites du cadre. Il est infiniment riche, infiniment présent, existant dans les moindres recoins du visible, il nous suffit pour cela de faire marcher notre imaginaire.

Prenez la Joconde de Vinci. Son univers ne s’arrête pas à l’espace immortalisé par le Maître. L’univers de la Joconde est aussi autour, derrière, devant tout ce qui est présent dans le tableau.

Je connais donc quelqu’un qui dessine hors des cadres des tableaux. Je suis absolument sidéré par la richesse de sens qu’a cette idée, par la force de l’imaginaire, et la simplicité magique de la démarche.

Elle prend un tableau, une photo, une carte postale, elle la pose sur une toile plus grande, et toute blanche, et elle invente la suite de l’univers.

On devrait tous faire pareil. On devrait tous ôter nos œillères et créer, inventer, imaginer ce qu’il y a derrière les cadres.

Les cadres des tableaux.

Mais aussi les cadres de nos vies, les cadres de nos peurs, les cadres de nos rêves, et ceux de nos espoirs. C’est une des faiblesses de l’homme, que de tout vouloir définir, délimiter, encadrer, réduire, contrôler, dominer. Alors on range tout dans des cases, dans des cadres, dans des frontières, dans des enclos, tout et chacun a sa petite place bien définie, sans aucun espoir d’épanouissement hors cadre.

Y’a-t-il pourtant plus grand plaisir que celui d’exister hors de son cadre ? Que de sortir de sa cage, de son enclos, de ses frontières, réelles ou imaginaires ? Que de dépasser ses limites, que de dépasser le cadre limité de nos petites existences pour faire autrement, pour faire différemment, pour faire ailleurs ?

Et voilà d’un coup que le tableau existe autrement, hors de son cadre, qu’on lui voit d’autres motifs, d’autres couleurs, d’autres sens, d’autres perspectives, et voilà d’un coup que tout semble mieux, impromptu, et surprenant.

Tout est hors cadre.

Tout est surprise.

Tout est à imaginer.

Il ne faut pas s’arrêter à ce que l’on voit, ou à ce que l’on sait. Il faut toujours aller vers ce que l’on croit, et vers ce que l’on rêve.

Je connais quelqu’un qui dessine hors des cadres des tableaux
.

A PROPOS D'HALLOWEEN

Horreur chez les scientifiques: de nombreux Américains croient vraiment aux fantômes, aux maisons hantées et autres vampires. A tel point que certains se sont fait chasseurs de zombies pour répéter ce que la science considère de longue date comme des évidences.


Effrayé par la crédulité des Américains pour les phénomènes paranormaux, le physicien Costas Efthimiou, de l'université de Floride Centrale, a décidé d'utiliser les armes de la physique et des mathématiques pour démonter certaines croyances tenaces.

Ainsi, il prouve très simplement que les fantômes n'existent pas.

« Comment, en effet, pourraient-ils à la fois marcher et traverser les murs? C'est impossible, car cela viole la deuxième loi de Newton, celle d'action-réaction: s'ils marchent, c'est qu'ils exercent une force sur le sol, tandis que s'ils traversent les murs, c'est qu'ils n'en exercent aucune, et les deux ne sont pas compatibles. »

Quant aux vampires, ils sont définitivement détruits par un simple exercice de maths.

« Si un vampire doit sucer le sang d'un humain chaque mois, faisant de celui-ci un vampire qui doit à son tour trouver une nouvelle victime par mois, combien de temps aurait-il fallu à un seul vampire pour "contaminer" les 537 millions d'hommes qui vivaient sur terre en 1600? Moins de trois ans, alors, soit nous sommes tous des vampires, soit ils n'existent tout simplement pas. »

Ce sont des évidences, mais les gens ne les considèrent pas toujours comme telles, se justifie Costas Efthimiou. Ainsi, selon un sondage Gallup réalisé en 2005, plus d'un Américain sur trois pensent qu'une maison peut être hantée et plus de 20% d'entre eux croient aux sorcières ou à la communication avec les morts.

dimanche 29 octobre 2006

A LA UNE - PRESIDENTIELLES 2007 - UN CHALLENGER INNATTENDU ...

Voici un outsider bien innattendu... Et un calembour qui ne sera pas au deuxième tour, ça, je vous l'accorde...

PENSEE DE LA SEMAINE

"La beauté n’est qu’un piège tendu par la nature à la raison."

Voltaire

L'INFO EN PLUS - DE L'INTERET DE LA DIFFERENCE

On a longtemps cru que c'était le spermatozoïde le plus rapide qui réussissait à féconder l'ovule. Il n'en est rien. Plusieurs centaines de spermatozoïdes parviennent en même temps autour de l'oeuf. Et ils restent là à attendre, dandinant de la flagelle. Un seul d'entre eux sera élu.C'est donc l'ovule qui choisit le spermatozoïde gagnant parmi toute la masse de spermatozoïdes quémandeurs qui se pressent à sa porte.

Selon quels critères?

Les chercheurs se sont longtemps posés la question. Ils ont récemment trouvé la solution: l'ovule jette son dévolu sur "celui qui présente les caractères génétiques les plus différents des siens". Question de survie. L'ovule ignore qui sont les deux partenaires qui s'étreignent au-dessus de lui, alors il cherche tout simplement à éviter les problèmes de consanguinité. La nature veut que nos chromosomes tendent à s'enrichir de ce qui leur est différent et non de ce qui leur est similaire.

(source : Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu)

LA PLUME DU PETIT SAUVAGE - POESIE - "LA ROUTE"

Trois petits chevaux
Sont sous un capot

Et vous emmènent coucher
Vers le soleil levant

Et vous emmènent rêver
Vers d’autres firmaments

Trois petits chevaux
Sont sous un capot

Et font battre votre cœur
A soixante dix à l’heure

Et font battre vos paupières
Sur mille nouvelles terres

Trois petits chevaux
Sont sous un capot

Et ouvrent de nouvelles voies
Qui nous laissent sans voix

Et ouvrent quelques horizons
Dont on invente les noms

Trois petits chevaux
Dans une boîte en fer
Une idée du paradis
Ou bien de l’enfer

Et le temps qui passe
Inlassablement
Le temps qui laisse filer
Le théâtre de nos vies
Le temps qui laisse rêver
Ceux qui en ont envie



Merci.


http://routedeleau.blogspot.com

CHANSON - LES MOTS D'AMOUR

On trouve des vérités éclatantes, parfois, dans le vieux répertoire de la chanson française.

Par exemple, Michel Rivegauche, le parolier fétiche d'Edith Piaf, écrit, à la fin des années 40, ce texte magnifique, qui nous rappelle que les mots, les mots d'amour, sont bien désuets, sont trop souvent utilisés, parfois à mauvais escient, où en tous cas sans en mesurer tout le poids.

Il aura fallu que j'attende presque trente ans pour enfin comprendre que les démonstrations verbales sont souvent inutiles et que seule la force des instants partagés peut illustrer le sentiment amoureux. Cette force seule se suffit à elle même, et n'a pas besoin de commentaires, d'illustrations verbales ou de mots enflammés. Un beau silence est parfois la plus profonde des déclarations.



C'est fou c' que j' peux t'aimer,
C' que j' peux t'aimer, des fois,
Des fois, j' voudrais crier
Car j' n'ai jamais aimé,
Jamais aimé comme ça.
Ça, je peux te l'jurer.
Si jamais tu partais,
Partais et me quittais,
Me quittais pour toujours,
C'est sûr que j'en mourrais,
Que j'en mourrais d'amour,
Mon amour, mon amour...

C'est fou c' qu'il me disait
Comme jolis mots d'amour
Et comme il les disait
Mais il ne s'est pas tué
Car, malgré mon amour,
C'est lui qui m'a quittée

Sans dire un mot.
Pourtant des mots,'y en avait tant,'y en avait trop...

C'est fou c' que j' peux t'aimer,
C' que j' peux t'aimer, des fois,
Des fois, je voudrais crier
Car j' n'ai jamais aimé,
Jamais aimé comme ça.
Ça, je peux te l'jurer.
Si jamais tu partais,
Partais et me quittais,
Me quittais pour toujours,
C'est sûr que j'en mourrais,
Que j'en mourrais d'amour,
Mon amour, mon amour...

Et voilà qu'aujourd'hui,
Ces mêmes mots d'amour,
C'est moi qui les redis,
C'est moi qui les redis
Avec autant d'amour
A un autre que lui.

Je dis des mots
Parce que des mots,
Il y en a tant
Qu'il y en a trop...

LE COUP DE MONG

Il fallait le faire, ce pari.

Faire venir au Grand Rex un groupe suisse inconnu en France, et les faire jouer en ouverture de la Nuit des Publivores, devant plus de 2.000 paires d’oreilles vierges, qui n’avaient jamais entendu le moindre son du dit groupe.

Quel courage ont-ils eu !

Le groupe Mong, c’est 10 ans d’expérimentations et de recherches musicales, pour aboutir à un son festif, riche et ouvert sur de multiples horizons.

La variété et la qualité de leur univers musical, fait d’incursions celtes, brésiliennes, orientales, rock, folk ou jazzy en a fait une très belle découverte, que j’espère avoir réussi à partager avec le public du Grand Rex.

Leur deuxième album, Solaire, vient de sortir, et est aussi un bon reflet de la « Mong Attitude ». Positif et intelligent, engagé et poétique, c’est un album qui réchauffe le cœur, et les oreilles (peut-être même aussi les yeux, avec la pochette pleine de soleil).

Leur musique variée, composée d’arrangements très riches, propose à l’oreille ravie des mélodies très construites, ou flûte, violon, contrebasse, guitare, et une multitude d’instruments du monde (sans parler des sets de batterie et de percussions) vous emmènent au « Pays des Fées » (un de leur titre, mon préféré, allez savoir pourquoi (je sais que quelqu’un sait, oui oui je te vois, tu viens d’avoir un léger sourire en lisant cela), et dans plein d’autres univers décalés et surprenants.

Si vous n’étiez pas au Grand Rex samedi dernier, je vous conseille d’aller visiter
www.mong.ch, pour constater que le talent et la bonne musique est partout, et qu’il suffit juste d’un peu d’attention pour les partager.

vendredi 13 octobre 2006

LA NUIT DES PUBLIVORES - SAMEDI 21 OCTOBRE AU GRAND REX

GRAND REX - SAMEDI 21 OCTOBRE 2006 de 23h à 7h30 du matin !

Cliquez ici pour voir la "pub publivores"!

8 HEURES DE SPECTACLE NON-STOP ! SEREZ-VOUS AVEC NOUS JUSQU’AU BOUT ?
LA FÊTE POUR LA BONNE CAUSE – LES PUBLIVORES SOUTIENNENT LE WWF ET VOUS AUSSI ! STANDS ET ANIMATIONS AU PROGRAMME DE LA NUIT.


UN PAYS A L’HONNEUR : LA COREE

LA PROJECTION EN AVANT PROGRAMME DU PREMIER SPOT DE PUB POUR LA NUIT DES PUBLIVORES®, REALISE PAR L’AGENCE SCHER LAFARGE (HEUREUX RESPONSABLES DE LA SAGA GRUMLY, LUMINOU ET VISUAL…)

LE KARAOKE GEANT pour chanter ensemble les tubes de pub de notre enfance !

LES DJ DE KCPK POUR OUVRIR LA SOIREE, concepteurs et programmateurs des soirées Panik, mais aussi la paire de DJ iconoclastes qui a enflammé les dancefloors: Festival international du film à Cannes en 2003 pour les soirées Arte, les rendez-vous Toyota, l’habillage sonore d’air france. Grands "manitous de la musique de pub" (plus de 150 synchros à leur actif...), Ils proposent des sets au service du dancefloor, mélangent rock classics, hip-hop, tunes et electro. Les deux KCPK sont aussi les heureux papas du remix du morceau culte de Queen, We Will Rock You, pour la pub Evian.

MONG EN LIVE !! Pour la 1ère fois de son existence, LA NUIT DES PUBLIVORES® accueille un groupe en live en première partie de soirée !Cette année, donc, la scène du Grand Rex sera transformée en tremplinet vous aurez l’occasion de découvrir en ouverture du spectacle l’univers festifet féerique de MONG, groupe suisse à la présence intense…8 artistes sur scène, une multitude d’instruments et de voix pour une première partie de soirée live qui devrait vous faire sauter et danser partout !LA NUIT DES PUBLIVORES® donnera ainsi un coup de pouce à des groupes qui méritent d’être découverts !MONG en live, à savourer sur la scène du GRAND REX le 21 octobre,et sur www.mong.ch

DES ANIMATIONS ET DES JEUX A CHAQUE ENTRACTE POUR FAIRE LE PLEIN DE CADEAUX, AVEC LA « BUZZER PARTY ».SEREZ-VOUS SUR SCENE POUR BUZZER AVEC NOUS ET GAGNER ?

LE MENU DES PUBLIVORES Valable toute la nuit du 21 octobre aux bars du Grand Rex1 sandwich au choix + 1 grande boisson au choix : 4€ au lieu de 6,70€

La remise du 4EME GRAND PRIX INTERNATIONAL DES PUBLIVORES®,qui récompense la publicité choisie tout au long de l’année 2005par les Publivores du monde entier !

500 SPOTS DU MONDE ENTIER La crème de la crème de la création pub, mais aussi un peu du pire…, avec, entre autres :

Les FRENCH DIRECTORS,un collectif de réalisateurs basés en France et plein de bonnes idées !

La pub « GAY-FRIENDLY »

DIESEL / LEVI’S : des pubs mythiques, un duel au pays du jean !

Le cinéma publicitaire du bassin méditerranéen : du soleil dans les spots !

La pub militante et combative : de nombreuses créations pour les Grandes Causes
Humanitaires, Ecologiques et Sociales

Les Trésors de la Cinémathèque : quelques perles publicitaires, monuments de la réclame, ou clins d’œil nostalgiques

Les héros des Publivores : Bob et sa Fiat 131, Super Timor, Léo, Sironimo…

Des surprises pour tous ceux qui aiment la saga STAR WARS…

Des stars, devant et derrière la caméra,et plein d’autres surprises à l’écran!

dimanche 8 octobre 2006

A LA UNE - CLAIRVOYANCE

Hééééééééééé oui......

PENSEE DE LA SEMAINE

« La beauté échappe aux modes passagères »
Robert DOISNEAU

L'INFO EN PLUS - ALCHIMIE ET PIERRE PHILOSOPHALE

Avant toute chose, qu'est-ce que l'alchimie ? ...

En résumé, une science dont chaque manipulation vise à mettre en scène ou mimer la naissance du Monde.

De l'Alchimie, on peut retirer la recette bien connue de la Pierre Philosophale, celle qui transforme n'importe quel métal en or le plus pur et qui produit l'Elixir de Jouvence qui rend immortel et qui conserve la jeunesse d'un être...

Première phase, "Phase du Corbeau" (dite aussi "Oeuvre au Noir") : on prend la "materia prima", on y place de la terre et on la chauffe. Le feu a séparés les éléments calcinés et transformé le solide en liquide, la terre en eau. Cette phase est une phase de calcination.

Deuxième phase, "Oeuvre au Blanc" : le feu revient et le liquide part en vapeur. Cette même vapeur contient des éléments qui retombent se déposer sur les parois. Cette phase est une phase d'évaporation.

Troisième phase, "Oeuvre au Rouge" : le produit rebouillonne et finit par former un second dépôt sur les parois. Cette phase est une phase de mélange.

Quatrième phase, "Sublimation" : comme par miracle, une poudre d'or se fixe sur les parois. Cette même poudre va donner naissance à la Pierre Philosophale.




Mais cette recette n'est qu'un exemple parmi les plus connus.... D'autres existent, sans qu'on les soupçonne, dont une, par exemple, dans le conte Blanche-Neige et les Sept Nains.

Blanche Neige serait ainsi le résultat final d'une préparation alchimique. On l'obtient avec les sept nains (de gnome, ou gnosis : connaissance), qui représentent les sept métaux principaux (le plomb, l'étain, le fer, le cuivre, le mercure, l'argent et l'or) eux-mêmes liés aux sept planètes principales (Saturne, Jupiter, Mars, Vénus, Mercure, Lune, Soleil).

Mais au delà du mythe, il y a aussi (en théorie, du moins) l'alchimie moderne. Il est en effet possible de transformer du plomb en or grâce à un accélérateur de particules....

Le noyau de plomb a trois protons et huit neutrons de plus qu'un noyau d'or. Il suffit donc logiquement de les lui prendre pour obtenir un noyau d'atome d'or ! Le problème c'est que nous pouvons à peine distinguer ces atomes au microscope électronique, et que le noyau est 10 000 fois plus petit que ces atomes...

La solution consiste donc à fracasser les atomes de plomb contre une paroi, et à récupérer ceux qui ont perdu suffisamment de nucléons pour devenir des atomes d'or.

On commence ainsi par chauffer les atomes de plomb à 300 °C dans une grande enceinte sous vide (température à laquelle le plomb fond et dégage des vapeurs). Grâce à un champ électromagnétique, on leurs enlève ensuite une bonne dizaine d'électrons. Les atomes de plomb alors ionisés sont, à l'aide d'un champ électrique ultra puissant, accélérés à 100 000 km/s dans un cyclotron puis projetés contre une cible métallique. Certains des noyaux qui rencontrent des atomes de la cible et qui en perdent trois protons et huit neutrons se transforment en atomes d'or pur et neuf. On traite alors chimiquement la cible pour récupérer la totalité des nouveaux atomes d'or.

Mais ne vous faites pas d'illusions : si vous disposiez de pareil appareil (qui coûte à lui seul une fortune) et que vous le fassiez fonctionner 24 h sur 24 pendant un siècle, vous obtiendriez un 1 g d'or ! De plus, une heure d'utilisation d'accélérateur coûte plus de 3 000 euros...

Ainsi, la technologie la plus récente et la plus perfectionnée ne permet pas de réaliser le rêve des alchimistes, qui ne sont, en fin de compte, que des visionnaires mêlant science, cuisine, superstition et avidité d'argent.

Et puis si chacun pouvait créer de l'or à sa guise, le métal perdrait toute sa valeur.

LA PLUME DU PETIT SAUVAGE - POESIE: "LA TABLE A DESSEIN"


Je la dessine je la croque je l’esquisse
C’est exquis
Elle est aérienne, et si légère
Qu’elle semble prête à porter

Je l’entoure de mille voiles chamarrés
D’étoffes touffues et de taffetas parfumés
Je la pare de perles noires et de pierres argentées

Je lui rajoute enfin un diadème de lune
Quelques larmes de lys cueillies une à une
Et de chatoyantes chutes de velours prune

Je parfais mon dessin
De mille détails coquins
D’éclats de noisette dans ses yeux enfantins
D’un souffle de pourpre pour parfaire son teint

D’une main assurée je dessine son corps
Arrivé à ses pieds, je l’efface et le dessine, encore
Tant il me parait malaisé de croquer ce modèle
Loin bien loin de la réalité. Bien loin d’elle.

LE CINEMATOGRAPHE DU PETIT SAUVAGE : "A SCANNER DARKLY"

« A Scanner Darkly », c’est d’abord l’adaptation réputée impossible du roman de Philip K. Dick, « Substance Mort ».

Le titre original du roman est d’ailleurs « A Scanner Darkly », et peut se lire comme une référence à un passage de la Première Lettre de Saint Paul aux Corinthiens : « for now we see through a glass, darkly ». ("Aujourd’hui nous voyons à travers un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu.")


Bob Arctor est Fred, et Fred est Bob Arctor : un policier membre de la brigade des stupéfiants, infiltré (ou presque) dans un milieu de toxicomanes, et menant deux vies à la fois.
Il vit avec deux autres hommes totalement déphasés par rapport à la réalité, Luckman et Barris. Donna, son amie, est dealeuse et consommatrice. Il sont tous, excepté Donna, accro à la Substance M, une drogue qui mine peu à peu votre identité pour finir par faire de vous une larve.

Pour Fred, ce sera le début de la fin quand ses supérieurs lui demanderont de surveiller Bob Arctor, dont ils ignorent la véritable identité (tous les flics portant des « complets brouillés » qui les rendent incognitos). Comment enquêter sur soi sans finir par ne pas devenir totalement schizophrène?


Pour traduire la réalité brouillée de ce roman, et les effets de la terrible Substance M sur les capacités sensorielles des accros, le réalisateur Richard Linklater a développé et mis au point, avec le graphiste Bob Sabinston, une technique d’animation inédite : toutes les séquences sont d’abord tournées en images réelles puis chaque image est colorisée à la manière d’un dessin animé 2 D. Le rendu à l’écran est un curieux écart entre « réalité » et « abstraction » et donne un sentiment de réalisme flottant, mou, flou, qui correspondrait bien à l’état d’un junkie sous Substance M.

L’expérience visuelle vaut le détour, et vaut bien aussi une séance de cinéma pour profiter pleinement de ce traitement inédit de l’image.

Quand on rajoute une histoire prenante, bien menée, des dialogues parfois drôles, acides, et toujours intelligents, et des acteurs inspirés (Keanu Reeves, Winona Ryder, Robert Downey Jr, Woody Harrelson, etc.) on ne peut que sortir satisfait de cette expérience cinématographique unique, qui nous propose un voyage incertain dans un futur toxicomane.

Cette histoire, Dick la dédicace donc à ses anciens amis toxicomanes, morts ou gardant de cette expérience de la drogue des séquelles à vie. Il s'agit donc de son œuvre la plus personnelle, la plus dure, la plus engagée, qui met en scène une Amérique peut-être pas si lointaine. Une Amérique où tout est sécurisé et contrôlé par les autorités, mais où la drogue règne en maîtresse. Parce que contrairement aux autres drogues, la substance M est bon marché… Mais ses effets sont bien plus désastreux que les autres.

mardi 3 octobre 2006

A LA UNE - J'AI RENDEZ VOUS AVEC VOUS...

PENSEE DE LA SEMAINE

"Un instant avec toi vaut bien l'éternité de Dieu."
Paul VALERY

L'INFO EN PLUS - LES FEES EN BRETAGNE


Féminines, belles et légères, innombrables, diverses de forme et de taille, d’attributs et de pouvoirs, on connaît leur baguette magique et leurs anneaux. Mais qui sont-elles vraiment ?

Souvent brunes, elles ont de petites oreilles pointues, d'origine elfiques, qui leur donnent pouvoir de voler, et que leurs cheveux très courts et en bataille permettent de dévoiler.

Elles se montrent, en général, savantes et protectrices, secourables aux hommes et attentives aux enfants ; mais il en est aussi de maléfiques, proches des sorcières. Maîtresses du destin, elles disposent d’une immense capacité d’illusion, au point qu'en breton, on appelle un mirage "fata morgana", la Fée Morgane.

La Fée Morgane... Demi-soeur du roi Arthur, élève de Merlin et experte en magie, délaissée par Lancelot, trahie par le chevalier Guyomard, elle se venge et emprisonne à jamais les amants infidèles dans le Val sans Retour, en forêt de Brocéliande.

Un jour, les fées auraient été chassées deBrocéliande pour un motif oublié. Elles pleurèrent tant de larmes que se créa une mer intérieure, le Golfe du Morbihan. Elles y jetèrent leurs couronnes de fleurs qui donnèrent le jour aux 365 îles du Golfe. Trois couronnes s’aventurèrent jusqu’à l’océan pour former l'île d'Houat, d'Hoëdic et la plus belle, celle de la reine des fées, Belle-Ile.

Les fées s'éparpillèrent dans les forêts et sur les rivages. Elle se mélangèrent aux mortels et ce fut la fin du Règne des Fées.

Où sont-elles maintenant ?

On dit qu'elles se cachent parmi nous, sans savoir qui elle sont elles-même. Les descendantes des fées seraient des êtres un peu lunaires, mystérieux, hors du temps, comme décalées de notre réalité. Elles ne savent pas qu'elles ont en elles le Trésor de Brocéliande, et que, le jour où elles réveilleront cette partie féerique enfouie au fond de leur âme, le monde sera à nouveau envahi par la magie.

Les fées qui s'ignorent sont toujours un peu tristes. Elles ne se sentent pas à leur place, comme s'il manquait une partie d'elles-mêmes pour qu'elles puissent exister vraiment.

Elles aiment les bords de mer la nuit, et les orages.

Si vous croisez un jour une fée qui s'ignore, vous pouvez l'aider d'une manière très simple. Il suffit de créer de la magie. Alors, la sienne ressurgira. Et le monde sera sauvé.

QUE DIRE D'AUTRE ?

Comme une pierre que l'on jette
Dans l'eau vive d'un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l'eau
Comme un manège de lune
Avec ses chevaux d'étoiles
Comme un anneau de Saturne
Un ballon de carnaval
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D'un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon coeur

Comme un écheveau de laine
Entre les mains d'un enfant
Ou les mots d'une rengaine
Prise dans les harpes du vent
Comme un tourbillon de neige
Comme un vol de goélands
Sur des forêts de Norvège
Sur des moutons d'océan
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D'un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon coeur

Ce jour-là près de la source
Dieu sait ce que tu m'as dit
Mais l'été finit sa course
L'oiseau tomba de son nid
Et voilà que sur le sable
Nos pas s'effacent déjà
Et je suis seul à la table
Qui résonne sous mes doigts

Comme un tambourin qui pleure
Sous les gouttes de la pluie
Comme les chansons qui meurent
Aussitôt qu'on les oublie
Et les feuilles de l'automne
Rencontrent des ciels moins bleus
Et ton absence leur donne
La couleur de tes cheveux

Comme une pierre que l'on jette
Dans l'eau vive d'un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l'eau
Aux vents des quatre saisons
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon coeur

"LES MOULINS DE MON COEUR"
Michel LEGRAND
Chanteur, Auteur Compositeur Français
Extrait de la bande originale du film "L'Affaire Thomas Crown " (1968 avec Steve Mc Queen)


Jean Paul Beldmondo & Jean Seberg, "A Bout de Souffle", de Jean Luc Godard, 1968

RECETTE DU CORPS HUMAIN

Vous n'êtes pas simplement un nom et un prénom, dotés d'une histoire sociale. Voici votre véritable composition.

Vous êtes 71% d'eau claire, 18% de carbone, 4% d'azote, 2% de calcium, 2% de phosphore, 1% de potassium, 0, 5%de soufre, 0, 5% de sodium, 0, 4% de chlore. Plus une bonne cuillerée à soupe d'oligo-éléments divers: magnésium, zinc, manganèse, cuivre, iode, nickel, brome, fluor, silicium. Plus encore une petite pincée de cobalt, aluminium, molybdène, vanadium, plomb, étain, titane, bore.

Voilà la recette de votre existence.

Tous ces matériaux proviennent de la combustion des étoiles et on peut les trouver ailleurs que dans votre propre corps. Votre eau est similaire à celle du plus anodin des océans. Votre phosphore vous rend solidaire des allumettes. Votre chlore est identique à celui qui sert à désinfecter les piscines.

Mais vous n'êtes pas que cela.

Vous êtes une cathédrale chimique, un faramineux jeu de construction avec ses dosages, ses équilibres, ses mécanismes d'une complexité à peine concevable. Car vos molécules sont elles-mêmes constituées d'atomes, de particules, de quarks, de vide, le tout lié par des forces électromagnétiques, gravitationnelles, électroniques, d'une subtilité qui vous dépasse.

Rien de ce qui vous entoure dans le temps et dans l'espace n'est inutile. Vous n'êtes pas inutile.

Votre vie éphémère a un sens. Elle ne vous conduit pas à une impasse. Tout a un sens.

Agissez.

Faites quelque chose, de minuscule peut-être, mais bon sang, faites quelque chose de votre vie avant de mourir. Vous n'êtes pas né pour rien. Découvrez ce pour quoi vous êtes né. Quelle est votre infime mission?

Vous n'êtes pas né par hasard.

(Source : Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu)