lundi 27 mars 2006

A LA UNE - ENFIN LE PRINTEMPS, TOUT VA BIEN !


Youpi Youpila la Printemps est là !
Voici des Bisounours, pour rajouter des couleurs au contenu de la semaine dernière, qui n'était pas très gai.......
RENDEZ VOUS TOUS A GENEVE POUR LA NUIT DES PUBLIVORES LE 29 AVRIL !!!!!!

PENSEE DE LA SEMAINE

"La fin de l'espoir: le commencement de la mort".
Charles de GAULLE

REPLIQUE DE LA SEMAINE

Odile : "Comment faire pour coincer Vialès ??"
Caramazof : "J'avais d'abord pensé à une énorme tapette à souris géante, avec un très gros bout de fromage pour l'appâter"
Chantal Lauby et Alain Chabat, "La Cité de la Peur"

LA PLUME DU PETIT SAUVAGE - NOUVELLE : RELATIVITE

Cap Canaveral, Houston, Floride.

La NASA est en effervescence.

Plus que quelques heures avant la fermeture de la fenêtre de tir.

Depuis plusieurs semaines déjà, le lancement de la navette est reporté.

Mais aujourd’hui, c’est parti pour de bon.

La météo, particulièrement défavorable, les incidents techniques qui n’ont pas hésité à se multiplier, avaient fait que la navette « Discovery Unlimited » s’était vue rebaptisée « Discovery Unlucky ».

Vendredi dernier, le compte à rebours était déjà entamé de moitié, quand, sous le ciel limpide et calme, une immense déflagration était venue briser les espoirs de l’équipe spatiale.

Un des réservoirs annexes du propulseur avait implosé, ne provoquant, heureusement, que des dégâts matériels, impressionnants, mais réparables.

Ils furent des centaines à travailler jour et nuit pour tout remettre en œuvre et faire en sorte qu’une dernière tentative de lancement soit possible avant la fermeture de la fenêtre de tir.

Mais cette fois, ils y sont pour de bon.

Tout le monde est à son poste.

Dans la salle de contrôle, chacun est devant son écran. Les oreillettes sur les oreilles, les mains sur le clavier, les yeux devant le moniteur. Les chefs de service s’agitent, marchent de long en large, un mug de café froid à moitié vide à la main. Les responsables de trajectoire s’étirent le long des écrans plasmas géants où se dessine le plan de vol de la navette.

A bord de « Discovery Unlimited », l’équipage s’attache et procède à la check-list de pré-vol.

Dans une salle annexe de la salle de contrôle, les proches des membres de l’équipage se serrent les coudes, anxieux.

Plus loin, beaucoup plus loin, au-delà des barrières qui délimitent le périmètre de sécurité de Cap Canaveral, au-delà des marais qui entourent la base de lancement, des milliers de badauds attendent depuis des heures. Ils veulent voir de leurs yeux l’impressionnant décollage. Ils sont venus avec leurs fauteuils de camping, leurs paires de jumelles, et leurs thermos. Certains font ça depuis des années et ne ratent jamais un lancement.

Une goutte de sueur tombe sur la souris de l’opérateur chargé de lancer le compte à rebours.

La pression est à son comble, le cœur s’accélère, le souffle devient plus court.

« Mesdames et Messieurs, engagement du compte à rebours……………… »

Giclée d’adrénaline dans tous les cerveaux de l’équipe.

« Compte à rebours engagé ».

10…
9…
Allumage du propulseur principal
8…
7…
Allumage des propulseurs auxiliaires
6…
5…
Décrochage des tours de lancement
4…
3…
Désarrimage de la navette
2…
1…


« - Papa, papa !
- Qu’y a-t-il Chérie ?
- Mais viens voir, j’ai encore des problèmes avec mon élevage
- Comment ? Qu’est ce qui se passe ? Ils ont encore fait des cochonneries partout ?
- NON !! C’est pas ça ! Ils essayent encore de s’échapper du vivarium
- Quoi ? Fais moi voir ça ? »

Dans la chambre de la petite fille, un grand vivarium, dans lequel une sorte de gros nid, en forme de boule bleutée, semble comme en suspension.

« - Regarde, tu vois, ils font comme la dernière fois… Les plus malins ont construits une sorte de petite boite en fer, et ils essayent de se propulser hors du nid avec !
- Oh ne t’inquiète pas ma Chérie, il n’y a aucun risque qu’ils s’échappent et aillent se cacher sous ton lit…. Au pire, leur petite boite en fer viendra se cogner contre la paroi du vivarium, et ils finiront tout au fond, bien malins, et incapable de remonter jusqu’à leur nid sans ton aide….. Tu vois, c’est une sacrée responsabilité ces petits animaux…. Mais c’est tellement mignon, et tellement affectueux quand c’est bien dressé !
- Oh oui, tu as raison…. Je ne dois pas m’inquiéter alors ?
- Non, ne t’en fais pas. Sois juste bien attentive, et n’hésite pas à les aider si tu vois qu’ils n’arrivent pas à regagner leur nid. Et laisse les donc s’amuser avec leurs petites boîtes en fer… Toi, tu t’amuses bien avec la roue que j’ai accrochée dans ta chambre ! »

MANIFS : LES BISOUNOURS AUSSI !

Les bisounours, en tête du cortège, manifestent contre le CPE

LE CINEMATOGRAPHE DU PETIT SAUVAGE - "LOOSE CHANGE" - MICHAËL MOORE M'ENERVE !

Non mais c’est vrai, il s’est approprié le rôle de Zorro de l’Amérique, celui qui rétablit la vérité là où ça fait mal, celui qui œuvre jour après jour pour dénoncer les horreurs de Bush et consorts.

Mais, à trop vouloir dénoncer le système, il s’est fait happer par ce dernier. Course à la promo, développement de « l’altermarketing » (la marketing des altermondialistes, car l’altermondialisme, c’est la valeur sûre de demain en terme de communication, tout le monde s’y met, ça fait chic), glorification personnelle, tendance à la démagogie facile (la plupart de ses pamphlets sont vraiment peu nuancés), sans oublier les dollars qui s’amassent.

Et puis, surtout, c’est cette fâcheuse tendance à faire croire qu’il est le seul à pourfendre le vil républicain US que je trouve horripilante. Il se met en scène, comme un rebelle ultra-engagé, voire même comme le chef de la rébellion anti-républicaine, humblement caché sous ses allures d’américains moyens.

Mais, le vent tourne, et la tête de gondole Moore n’a plus le monopole de la critique acerbe et construite du système américain.

Depuis quelques semaines, en effet, un documentaire soulève les passions sur Internet. En fait, « Loose Change », le film du jeune réalisateur américain Dylan Avery est tout simplement décrit comme le documentaire que Michael Moore aurait dû réaliser sur les événements du 11 septembre 2001.


Le documentaire reprend la théorie de la conspiration américaine pour expliquer l'attaque du Pentagone et celle des tours jumelles du World Trade Center. Avec l'appui de nombreux documents vidéo, certains mystérieusement diffusés une seule fois, de photos, d'extraits audio et d'animation 3D, le réalisateur arrive à produire un document saisissant, qui ébranle les fondements de la version officielle des événements. Une première version du film est sortie en avril 2005 sous la forme d'un millier de DVD distribués sur Internet. C'est toutefois la seconde version du documentaire, circulant donc uniquement sur le web, qui révèle au grand jour le travail de Dylan Avery, grâce, notamment, au fait qu’elle soit disponible sur Google Vidéo.

Depuis février, des milliers d'internautes ont ainsi découvert le documentaire et, ces derniers jours, le mot a circulé sur des centaines de blogs. Résultat : les gens visionnent le film sur Google, et ils sont des milliers à le télécharger sur des sites peer to peer. Le réalisateur, qui a produit le document à son compte avec un budget de production de 2000 US $, se dit ravi de l'engouement pour son film et remercie même l'inconnu qui a téléchargé son documentaire vers le serveur de Google Video. Un commentaire qui est loin des doléances des grands studios hollywoodiens qui occupent des cabinets d'avocats à longueur d'année dans le but de punir ce type de pratique. Depuis quelques jours, les commandes pour obtenir un exemplaire DVD de son documentaire sont passées de cinq à 800, et les e-mails se multiplient.

Voilà une belle illustration du journalisme citoyen à l'ère d'Internet et surtout, de l’efficacité de Google. Après tout, le réalisateur était loin d'un budget à la Michael Moore et, pourtant, il a réussi à produire un documentaire digne d’être projeté en salle, ou à Envoyé Spécial. Et ce document vidéo, d'une durée de 1h20, a été produit à l'aide d'un ordinateur portable Presario de Compaq à 1500 US $ utilisant les logiciels Adobe Premiere Pro 7.0 et After Effects 6.5 !

Voilà, à mon sens, la parfaite illustration pour souligner la différence entre le pur documentaire citoyen et engagé et l’opposition-provocation de marketing.

De plus, en cherchant un peu, on trouve plein d'autres documentaires sur le sujet également disponibles sur Internet. Des documentaires peut-être moins réussis que « Loose Change », mais qui valent la peine d'être vus par des gens curieux qui cherchent à entendre d'autres points de vue que celui de la Maison-Blanche (et de son opposant officiel Michaël Moore). Je pense notamment aux films “Secret Evil of 9/11”, “911 Eyewitness”, “Reopen 9/11” ou “The Great Conspiracy”.

Si vous désirez voir gratuitement le documentaire « Loose Change », vous pouvez y accéder en cherchant l'expression «Loose Change» sur Google. Quant au réalisateur, il est possible de visiter le blog de son film (www.loosechange911.com).



Enfin, au bout de toutes ces années, si, comme tous les habitants de cette planète, vous avez été marqué par cette journée du 11 septembre 2001, et par les images des tours qui s’effondrent, vous pouvez mener vous-même votre enquête et vous faire votre propre opinion sur le sujet et les responsables de cette tragédie.

Des dizaines de théories ont été développées à ce sujet, l’officielle, bien sûr, mais aussi beaucoup d’autres : complot de l’administration Bush, tentative de putsch de l’armée américaine, complot russe, attaque extraterrestre, etc etc…. Toutes ces thèses sont étayées d’arguments qui pourraient chacun être pris au sérieux. Pour commencer votre enquête, et avoir un condensé de toutes ces théories, je ne saurai que trop vous conseiller d’aller faire un tour sur wikipédia, l’encyclopédie libre et populaire, à laquelle chacun peut contribuer :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ories_du_complot_sur_les_attentats_du_11_septembre_2001

ALLEZ LES AMIS, AU REVOIR

A la semaine prochaine !
Ze vous aime très très fort !