lundi 12 mars 2007

A LA UNE - BYE BYE CHIRAC

Chirac, c'est la fin de 12 ans de règne politique en France, entâché par un bilan médiocre et quelques affaires douteuses. Mais enfin, moi Chirac, je l'aime bien, pour son goût pour la bière, la bonne charcuterie, et les franches poignées de mains. Et aussi pour son pacifisme exprimé, sa résistance symbolique et puissante contre les Etats-Unis lors de la seconde Guerre du Golfe.

Alors, comme je préfère toujours me concentrer sur les bonnes choses plutôt que sur les mauvaises, petites hommage à un dinosaure de la politique dont c'est le crépuscule...

A LA UNE - BIS - L'RAK ENCORE

Les Américains, ce ne sont pas que des grands méchants qui veulent dominer le monde. C'est aussi de la chair à canon, des milliers de gars de vingt ans qu'un chef d'état stupide et dangereux envoie à l'abbatoir dans une guerre qui n'est pas la leur, et à laquelle ils ne comprennent souvent rien. Perdus, isolés, incompris, de nombreux soldats américains pètent les plombs actuellement en Irak, comme l'indiquent les titres de la pluparts des journaux. Il faut vraiment que cela cesse. Et il ne faut pas oublier qu'il y a des victimes des deux côtés, la plupart n'ayant pas choisi de mourir ici.

PENSEE DE LA SEMAINE

"Sa main sur la mienne, par exemple, me donne le poids exact du ciel. Du ciel bleu pour être précis."
Sébastien DOUBINSKY, "Le Livre Muet"

L'INFO EN PLUS - LES CARTES A JOUER

Sur tous les jeux de cartes, les quatre Rois représentent les quatre Grands Rois de l'Histoire :

Pique : le Roi David
Trèfle : Alexandre Le Grand
Coeur :Richard Coeur de Lion
Carreau : Jules César

CEUX QUI VIVENT CE SONT CEUX QUI LUTTENT


Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.

C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.

Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.

Ils sont les passants froids sans but, sans noeud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;
Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule ;
Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.

Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l'on va,
Rire de Jupiter sans croire à Jéhova,
Regarder sans respect l'astre, la fleur, la femme,
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l'âme,
Pour de vains résultats faire de vains efforts,
N'attendre rien d'en haut ! ciel ! oublier les morts !

Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ;
Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, coeurs morts, races déchues,
Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues !


Victor HUGO

LE MONDE FANTASTIQUE DE LA SUISSE

LE MONDE FANTASTIQUE DE LA SUISSE - BIS - LA SUISSE ENVAHIT PAR ERREUR LE LIECHTENSTEIN

L'armée suisse s'interdit toute mission offensive à l'étranger mais une troupe de 170 soldats armés a pourtant bel et bien franchi la frontière avec le Liechtenstein lors d'une marche de nuit, il y a une dizaine de jours, selon les aveux embarrassés d'un responsable militaire de la confédération.
Le commandant d'une troupe s'est égaré dans les Alpes dans la nuit du 28 février, lors de manoeuvres nocturnes à cause des mauvaises conditions climatiques, a expliqué le porte-parole des forces terrestres de l'armée suisse Daniel Reist, confirmant des informations du quotidien alémanique "Blick".

Déviant de leur trajectoire initiale, les soldats se sont enfoncés de plusieurs kilomètres à l'intérieur de la principauté, à l'est de la Suisse, a-t-il reconnu.
"Il faisait tellement sombre à ce moment-là", a raconté l'un des soldats au quotidien populaire.

Réalisant bientôt son erreur, le commandant a immédiatement donné l'ordre à sa troupe de faire demi-tour.

Il est à noter que ce n'est pas la première fois que la Suisse envahit par erreur son pacifique petit voisin. En décembre 1985, lors d'un exercice de l'artillerie suisse, une série de roquettes déviées par un violent orage hivernal, se sont abattues sur le territoire de la principauté. La forêt de Bannwald, un site protégé, avait pris feu.

L'incident avait provoqué une longue querelle entre le ministère suisse de la défense et le Liechtenstein, et Berne avait dû s'acquitter de millions de francs suisses en guise de dédommagement ...