lundi 17 juillet 2006

A LA UNE - LES CEDRES BRULENT, LES CEDRES PLEURENT


Cette semaine, je pense au Liban.

Et je me dis que l'extrêmisme sioniste est vraiment une horreur, au même titre que l'extrêmisme islamique.

La seule différence, c'est que le premier est exercé par le pouvoir en place en Israël, et soutenu par les Etats-Unis, alors que le seond est promu par des groupuscules qui ne sont pas au pouvoir officiellement.

Soutenons la paix et le Liban.

PENSEE DE LA SEMAINE

« Tout journal, de la première ligne à la dernière, n'est qu'un tissu d'horreurs. Guerres, crimes, vols, impudicité, tortures, crimes de princes, crimes des nations, crimes des particuliers, une ivresse d'atrocité universelle. »

Charles Baudelaire

L'INFO EN PLUS - LOI DE HOFSTADTER

Lui, c'est Douglas Hofstadter. Si si.

"Ca prend toujours plus de temps qu'on ne le pense, même en tenant compte de la loi de Hofstadter."

Découverte par le mathématicien et philosophe américain Douglas Hofstadter, empiriquement vérifiable en nombre de domaines, cette loi semble avoir un champ d'application quasi infini...

LES INVITES DU PETIT SAUVAGE - LA PLUME DE DOUCE - "LAZINESS"

Douce, aussi prénommée Anastasia, vit en banlieue parisienne, a un petit bout de chou de 6 ans toute mignonne, et est une personne, une amie, une âme soeur qui m'est très chère...

Voici un de ses textes

Laziness
(ou comment rester un week-end, sans sortir, devant ma télévision)

Vague à l'âme permanent,
Contemplation des idioties
Création de Dieux immanents
Pour asphyxier Mélancolie

De tous les édredons soyeux
Dans lesquels j'ai cherché ma piste,
Méditation des Bienheureux
Trop fatigués pour faire une liste

Fixation, Ras des pâquerettes
De toutes les idées sur mon sort
Ne jamais glisser hors d'une couette
Coincée dans ma peur du Dehors

Ebahie devant mon écran
Par la géométrie de l'eau
Intérêt pour les éléphants
Avec Karnak sur leurs dos

Et engouffrer pendant des heures
Les limitations de ma vie
Et remanger pour mon quatre heure
Ce que ma télé m'a servi
M'asservit...
Ma Serre vie...
Masse air vie….
Macère Vie !

LE PHONOGRAPHE DU PETIT SAUVAGE - "COMME JE L'IMAGINE" VERONIQUE SANSON & LES INNOCENTS

Salavador Dali - Femme - 1960

Comme je l'imagine elle sourit d'un rien
Comme je l'imagine elle pense bien

Comme je l'imagine elle pourrait même
Être celle qui sera la femme que j'aime

Comme je l'imagine et comme toujours

Elle va près des gens qui aiment l'amour
Comme je l'imagine elle pourrait même
Être celle qui sera la femme que j'aime

Comme je l'imagine elle aime l'aurore

Les matins d'hiver et la brume qui dort
Les nuages rouges quand l'aube se lève
Et vient le moment où finit mon rêve
Où est-elle ?
Peut-être dans le Sud
Ou dans les villes où le soleil vous brûle
Et je regarde vers le Nord
Et je regarde vers le Sud
Et tout disparaît avec mes certitudes

Comme je l'imagine elle sourit d'un rien

Comme je l'imagine elle pense bien
Comme je l'imagine elle pourrait même
Être celle qui sera la femme que j'aime

Comme je l'imagine elle vient de loin

Comme je l'imagine c'est une musicienne
Comme je l'imagine elle pourrait même
Être celle qui sera la femme que j'aime

Comme je l'imagine elle est malheureuse

Elle sait qu'elle se sent devenir vieille
Mais je sens le vent qui se soulève
Souffle dans la nuit emporte mon rêve
Où vit-elle ?
Peut-être dans le Sud
Dans les villes où le soleil vous brûle
Et je regarde vers le Nord
Et je regarde vers le Sud
Et tout disparaît avec mes certitudes

Comme je l'imagine elle sourit d'un rien

Son destin va croiser mon chemin
Comme je l'imagine elle pourrait même
Être celle qui sera la femme que j'aime

Comme je l'imagine elle aime l'aurore
Les matins d'hiver et la brume qui dort
Mais je sens le vent qui se soulève
Souffle dans la nuit, emporte mon rêve...