lundi 10 octobre 2005

DEJEUNER AU DELA DU RAËL


















Il y a une dizaine de jours, j'ai déjeuné dans un des restaurants de l'Aéroport de Genève Cointrin, pour un rendez vous professionnel.

Tout se passait bien, nous étions une table de quatre, tranquille, dans un restaurant traversé de part en part par la carlingue d'un gigantesque avion des années 50, quand soudain, nous avons senti comme une curieuse agitation parmi le personnel du restaurant.

Le chef de salle vient alors nous avertir: Raël arrive ici avec ses disciples pour un déjeuner !

Nous n'y croyons pas trop, et pourtant, une demi heure plus tard, l'Annoncé arrive, entouré de quelques chevelus-barbus (il faut se laisser pousser la barbe et les cheveux quand on est raëlien pour (sic) en faire des antennes à communiquer avec nos créateurs extraterrestres) et d'une bonne quinzaine de pouffes siliconnées et bronzées aux UV (je ne pense pas que sa sélection soit basée sur les principes de l'eugénisme car il n'a vraiment pas choisi les plus belles, ce bon Raël).

Tous arrivent, donc, arborant fièrement la svatzika, le signe ostentatoire du Mouvement Raëlien. Le Pepère Raël, gavé d'argent par ses naïves ouailles, arrive, dans sa toge blanche, coiffé comme dans un vieux clip des Rita Mitsouko (si si, regardez Catherine Ringer dans le clip de Marcia Baila, Raël est coiffé comme elle).

MAIS QU'ILS ONT L'AIR CONS, TOUS !

Du coup, la serveuse en a littérallement perdu sa voix, et au moment de nous apporter les plats, elle tend les assiettes, se prépare à annoncer les mets et dit :

- "..................................."

Idem pour présenter le plateau de fromage ou la farandole des desserts. Rien à faire, elle arrive avec son petit chariot, prend son souffle, ouvre la bouche et :

- "....................................".

Heureusement, pour les plats, le chef de salle prend le relais de la malheureuse aphone d'émotion, et annonce fièrement la brochette de St Jacques comme une escalope de fois gras poêlé au jus de framboise.

C'est le double effet Raël.

Les voila donc tous attablés, derrière nous, à manger goûlument des bons petits plats.

Je vois déjà la Cène. "Il prit le Fois Gras, et dit : prenez et mangez car ceci est mon corps. Oups, désolé, y en a plus. "

"Il prit alors le Sauternes et dit : prenez et buvez parce que ça passe bien avec un bon fois gras".

Oui, parce que le Raël, il dit que Jésus c'est son demi frère... Jésus, premier enfant de divorcé alors ?

Pour Raël, on serait tous les fruits d'une création extraterrestre (voir plus haut le portrait de Raël, et le portrait de Sa Sainteté Lustucru, notre bien aimé créateur) et bientôt nos Pères vont revenir pour chercher les meilleurs d'entre nous (un peu comme dans une émission de téléréalité, en fait). Et devenir Raëlien, c'est s'assurer un avenir meilleur, en compagnie de nos sympathiques créateurs.

Bon, ça peut faire rire, comme ça, le côté pittoresque de Raël, mais, pour revenir à des choses plus sérieuses, il est bon de rappeler queRaël défend le clonage à des fin non-thérapeutiques, l'eugénisme (sélection des individus par les gènes), et beaucoup d'autre idées pas très catholiques (c'est le moins qu'on puisse dire) ni recommendables.

De plus, comme tous les gourous (coucou), il pique sans vergogne l'argent de ses pauvres brebis auparavant égarées et aujourd'hui exploitées.

Donc, RAEL EST UN GROS CON. Comme tous les fondateurs de sectes. Et comme tous ceux qui se servent d'une croyance ou d'une religion pour manipuler l'opinion et en abuser largement. Vous voyez qui je veux dire ?

LE PHONOGRAPHE DU PETIT SAUVAGE - CHOEUR A PRENDRE !


Aarschot, Belgique.

Ici, Stijn et Steven Kolacny, deux frères, créent une chorale classique, qui obtient plusieurs prix internationaux dans les meilleures compétitions du genre.

Le choeur est composé d'une soixantaine de filles entre 15 et 25 ans. Leur voix claires, douces, fraiches, puissantes et fragiles, s'accordaient à merveille avec les oeuvres classiques jusqu'au jour, ou, "pour rire", dixit les Frères Kolacny, ils se décident à faire interpréter à leurs chanteuses des morceaux plus contemporains...

Le pari est d'ailleurs lancé: si le 1er single "contemporain" du choeur Scala, une reprise de "She hates me" de Puddle of Mudd, termine 1er au hit-parade belge, Steven Kolacny se baladera en tenue d'Adam sur la Grand Place de Bruxelles.

15.000 singles plus tard, il se pavanait nu comme le Manneken Pis au choeur de la capitale belge.

Au delà de l'anecdote, c'est une belle histoire, et surtout de très belles interprétations à découvrir...

60 jeunes voix féminines reprenant Nirvana, U2, The Verve, Radiohead, Kylie Minogue, Mickey 3D, Manu Chao, les Red Hot, Lou Reed, Depeche Mode, Muse, ou même Nince Inch Nails (connu pourtant pour ses déflagrations électro-industrielles) ça donne des frissons partout, mélange de pureté et d'intensité, curieuse visite de voix d'anges dans un répertoire plutôt profane.

Leur succès est devenu bien plus qu'un succès d'estime, les Inrocks ont écrit dessus, et Nicola Sirkis, le leader d'Indochine, est tellement fan qu'il a invité les filles à chanter "J'ai demandé à la lune" lors du X Festival de Namur...

Le Petit Sauvage est grand fan de ces 60 jolies voix qui le laisse sans voix, et vous invite à très vite découvrir ce Choeur qui bat très fort.



Ecrivez moi pour recevoir un court extrait !

LE CINEMATOGRAPHE DU PETIT SAUVAGE - LE NOUVEAU FILM DE LUC BESSON !


C'est un scoop, un évènement, une nouvelle qui va faire palpiter le coeur de toute une génération, la génération qui a plongé dans le "Grand Bleu", qui a pleuré pour "Léon" et "Nikita", qui a parcouru les couloirs de "Subway", et qui a eu les yeux écarquillés remplis d'étoiles devant le "Cinquième Elément"...

Luc Besson sort enfin son nouveau film, après 6 ans de silence cinématographique et beaucoup d'exploits de producteurs (plus ou moins finauds, les exploits, certes, mais bon)...

Cela a sans doute été le tournage le plus secret du cinéma français... Luc Besson a tourné cet été dans Paris son neuvième long métrage, le premier depuis "Jeanne d'Arc" sorti en octobre 1999. Le cinéaste a profité de la saison estivale pour tourner dans la capitale des plans de "ANGEL-A" notamment dans le XVe arrondissement, en haut de la Tour Eiffel et, faute d'autorisation, dans une reconstitution de l'ambassade des Etats-Unis.

Qu'attendre de ce film qui sortira sur les écrans le 21 décémbre prochain (oui oui oui !!!) Un retour en grâce d'un des plus grands cinéastes français, au sens du cadre inégalé ? Ou une énième production "blockbuster à la française" dont EuropaCorp, sa boîte de production, s'est faite la spécialité ?

Que sait-on ? Vraiment peu de choses, tant le secret est bien gardé... D'un budget de 1,2 Million d'euros, le film, dont l'histoire est enfermée dans un coffre au fond d'un puits caché dans une grotte sous un iceberg, serait une romance, une comédie, mais bien sûr, façon Besson.

Le casting ? On est sûr que le rôle titre sera tenu par Jamel Debouzze qui signera là son premier vrai grand rôle. En face de lui, on parle de Sara Forestier pour le personnage féminin principal... Sera t'elle dans la lignée de Nikita, de Mathilda, de Leeloo, femme-ange fragile et si forte à la fois ?

Et la musique sera t'elle un nouveau score d'Eric Serra ?

Bref, autant de questions qui nécessitent autant de réponses, qui seront, je l'espère, bientôt dans le Monde du Petit Sauvage...

Je souhaite simplement qu' "ANGEL A" ne soit pas un pur produit commercial destiné à financer le long métrage en 3D et images réelles que Besson tourne actuellement, d'après ses livres à succès, "Arthur et les Minimoys".

Luc Besson réussira t'il à faire s'envoler une génération entière avec son "ANGEL A", comme il avait fait plonger une génération entière dans son "Grand Bleu" ?

De tout coeur, je l'espère, et attends impatiemment d'être assis dans une salle obscure pour voir ce qu'il en est...

En attendant, vous pouvez voir quelques photos du film et du tournage sur le site officiel du film (qui laisse présager un très beau noir & blanc) : http://www.angela-lefilm.com


PENSEE DE LA SEMAINE

Un gentleman, c'est quelqu'un qui sait jouer de la cornemuse et qui n'en joue pas.
Pierre DESPROGES

SLOVENIE - UN TOURBILLON SLAVE ET ITALIEN


Le charme italien, l'énergie slave, et la force de caractère de ces petits peuples (un peu moins de 2 millions d'habitants) terriblement fiers de leurs particularismes.
Ce tourbillon m'emporta pendant 5 jours...
Voici, en quelques lignes, ce qui ressort de ce séjour.
C'est un petit pays fraichement européen que l'on se doit de découvrir !
Les paysages peuvent varier des grandes forêts vosgiennes aux hauts sommets alpins, en passant par les lacs suisses et la côte d'azur ! Cette richesse d'environnements naturels est très rare sur un si petit territoire, partagé entre les contreforts alpins du sud, les forêts de conifères d'un grand plateau central, et la végétation méditérranéenne luxuriante des côtes de l'adriatique, aux multiples îles, pressqu'îles, et fonds marins enchanteurs...
On y trouve aussi des grottes insoupçonnées, véritable patrimoine biologique, où se sont développées plus de 200 espèces animales et végétales souterraines, n'existant nulles part ailleurs, dont l'étrange et évocateur "poisson humain", à la peau proche de celle de l'homme, sans yeux, et avec de tout petits membres... Un cousin insoupçonné ?
La gastronomie suit la variété de la nature slovène (je vous rassure, on n'y cuisine pas le "poisson humain")... En Slovénie, on se régale de la pêche du jour ! Poissons, langoustes, huîtres, moules, coquillages et crustacés (sur la plage abandonnée), fritures.... Un paradis pour les amateurs ! Ce qui préférent les nourritures terrestres seront conquis par les gibiers, les charcuteries et les fromages excellents (un peu comme en Italie), et surtout, surtout..... LES TRUFFES ! C'est en Slovénie qu'un restaurateur détient le record de la plus grosse truffe jamais ramassée... 1,2 kgs de suave parfum.... Un soupçon de truffe râpée dans une assiette de gnocchis à la crème, et vous êtes au Paradis !
Une promenade digestive le long du littoral, dans un des petits ports de pêche de la côte adriatique peut très bien couronner une belle soirée... notamment dans PIRAN, magnifique petite ville séculaire, les pieds dans l'eau, au coeur du Golfe de Venise.
C'est là un autre atout de la Slovénie : sa situation géographique exceptionnelle. Samedi, par exemple, en une journée, balade en Italie, à Trieste, pour une visite venteuse et du shopping (des chaussures, bien sûr, qu'acheter d'autre tout en haut de la Botte Italienne ?) en Slovénie pour le déjeuner, et en Croatie, au Cap d'Istrie, pour le dîner !
En Slovénie, on est aussi voisins avec l'Autriche, la Hongrie, et la Croatie....
Cette multitude de paysages, d'environnements, de pays frontaliers, font des Slovènes des gens très ouverts, accueillants, enthousiastes et désireux de faire découvrir au visiteur les multiples secrets et richesses de son petit pays.
Pour un week end "comme en Italie mais moins cher", ou pour un séjour plein de surprises (un jour à skier dans les Alpes slovènes, le lendemain à se baigner dans le Golfe de Venise, avec 2h30 de routes entre les deux seulement), n'hésitez donc pas à aller découvrir la petite dernière des nations européennes.