samedi 3 juin 2006

A LA UNE - SEGOLENE ROYAL : "NE LE LAISSE PAS TOMBER, IL EST SI FRAGILE..."

Ségolène casse la baraque, et ça me fait bien plaisir, parce que j'ai vraiment l'impression que ca fait chier tous les autres, à gauche comme à droite... Et ça c'est bien !

PENSEE DE LA SEMAINE

" KAWABOUUUUNGAAAAAA !!!!!!"
Les Tortues Ninja

L'INFO EN PLUS - VIRELANGUES

Les virelangues sont de très brefs exercices de prononciation que de nombreux artistes, comédiens et orateurs, pratiquent avant leur entrée en scène...

En voici quelques-uns, pour vous permettres de vous entraîner, si jamais vous devez prendre la parole en public... Ou tout simplement pour le plaisir ...

- Je veux et j'exige d'exquises excuses.
- Brosse la bâche, baisse la broche.
- Trois petites truites cuites, trois petites truites crues.
- Je cherche ces chiots chez Sancho, je cherche ces chats chez Sacha.
- Didon dîna, dit-on, du dos d'un dodu dindon.
- Papier, panier, piano...
-Gros gras grand grain d'orge, quand te dè-gro-grain-d'orgeriseras-tu ?
- La pipe au papa du Pape Pie pue (Jacques Prévert)

TSOUIN TSOUIN

Au fait, cet article sur Martin Rappeneau et la chanson française (lire plus bas) me fait penser que je dois A-B-S-O-L-U-M-E-N-T- vous conseiller quelque chose, que vous faites déjà toutes et tous sûrement, et que vous devriez faire dès cette semaine sinon gare à vos fesses :

IL FAUT REGARDER




Diffusée sur France 4, France 3 et TV 5, vous n'avez vraiment aucune excuse pour rater ce qui est sans doute la meilleure émission musicale en France, et peut être même dans tout l'univers intergalactique...



Animée par le très doué Nagui, et réalisée par le génial Pullicino (ses cadrages, ses plans et son montage sont des purs moments de bonheur audiovisuel), chaque émission est un vrai petit bijou, un diamant brut, mais alors brut, parce qu'en général, ça décoiffe pas mal sur le plateau .....

Au programme de la prochaine (diffusion le 15/06 sur France 3 et le 16/06 sur France 4), juste pour vous mettre l'eau à la bouche :

Indochine, Sinik, Kubb, El Presidente, Ayo, Phoenix, Katie Melua et Didier Wampas...

Pour des vrais morceaux en vrai live et des vrais duos inédits....

Et c'est comme ça à chaque fois ! Viva Taratata !

LE PHONOGRAPHE DU PETIT SAUVAGE - MARTIN RAPPENEAU : SI ON CHANTAIT ?

Non, allez, quoi, c'est vrai, dites... Vous ne voulez pas essayer ? Juste une fois ? De chanter pour voir ce que ça fait ?

J’ai remarqué qu’il y avait un certain snobisme à apprécier, de nos jours, les chanteurs français qui ne savent pas chanter.

Je veux dire par là que nombreux sont ceux et celles qui se pâment devant une certaine catégorie de la « nouvelle scène française » (ah la la cette manie de tout étiqueter) dont la principale caractéristique est de chanter aussi faux qu’un chœur de mouettes.

Je citerai pour exemple les énervantes prestations vocales de Cali, et surtout de ce bon Vincent Delerm, qui a du oublier que le mot chanteur était étymologiquement parent avec le verbe chanter (et donc, avec l’acte qui en découle)

Mais bon, ç’est à la mode, que voulez vous. On chante faux, on le fait soit disant exprès, on se justifie en se référant à Gainsbourg, à Thiéfaine, ou même à Arthur H.

C’est un peu comme si je me mettais demain à peindre n'importe quoi en me référant à Klimt, Miro ou Picasso.

« Oui, non, c’est sûr, les œuvres de Thomas Lecuyer sont de la même nature que ses trois maîtres. »

Bon, un peu de sérieux.

Je disais donc que les chanteurs qui font exprès de chanter faux sous prétexte qu’ils ont des textes à dire (hihihi faites moi lire, et surtout faites moi rire) m’énervent passablement.

Heureusement, quelques talentueux jeunes hommes ont investi l’autre côté de la « nouvelle scène française » (mais, je vous jure, ces étiquettes, ça colle à la peau) et n’ont pas oublié qu’avant eux il y a eu un Leforestier, un Souchon, un Nougaro, un Voulzy, et même un Gérard Manset (si ! quel auteur !)

Ainsi, je dresse un sincère piédestal à Bénabar qui s’est souvenu qu’on peut écrire des textes talentueux tout en étant drôle (et pas forcément maniaco-dépressif) et en pensant que ce serait bien si on les chantait accompagné par des musiciens.

Et, dernièrement, j’ai découvert un auteur compositeur interprète de grand talent, dont chaque morceau est une agréable découverte que je vous invite à faire.


Martin Rappeneau chante juste, joue bien du piano, tandis que cordes, cuivres et guitares parfois électriques l’accompagnent. Il croque avec justesse les subtilités des relations amoureuses, ni trop optimiste, ni trop pessimiste. Sa voix rappelle Berger, Polnareff, Scheller parfois.

Son style, à la fois novateur, épuré, et empreint d'un élégant classicisme, m'a tout de suite réconcilié avec la fameuse étiquette "nouvelle scène française". Sans doute d'ailleurs n'en veut-il pas d'étiquette...

Bref, en une phrase simple et sans détour, Martin Rappeneau fait de la belle chanson française, à la fois ciselée et accessible.

Je ne saurai que trop vous conseiller de découvrir cet artiste doué…



Deux albums à découvrir :
« La Moitié des Choses » (réalisé avec la complicité de Sinclair)
« L’Age d’Or » (produit par Clive Anger, producteur des meilleurs moments de Madness, Elvis Costello, David Bowie, Dexy’s Midnight Runners, Morrissey, Llyod Cole …)

ET PENDANT CE TEMPS LA SUR LA BANQUISE...

mardi 30 mai 2006

A LA UNE - TOUTOU YOUTOU JE N'EN PEUX PLUS


Wanted, morts ou vifs, deux moustachus spécialistes du bourrage de crâne, et, accessoirement, l'agence de pub responsable.

PENSEE DE LA SEMAINE

"On a vu souvent rejaillir le feu des anciens volcans qu'on croyait trop vieux".
Jacques BREL

L'INFO EN PLUS - LES CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE


Si l'on en croit l'auteur John Dryden, les Chevaliers de la Table Ronde étaient 12. Walter Scott, lui, en nomme 16. Historiens et auteurs semblent de toutes façons s'accorder définitivement sur au moins ces 10 :

- Lancelot
- Tristan
- Lamorat
- Tor
- Galaad
- Gauvain
- Palamède
- Keu
- Marc
- Mordret



Mais les romans de chevalerie des XIIème et XIIIème siècle en mettent en scène bien davantage. On en a dénombre jusqu'à 235, aux noms aussi improbables qu'Aliblel de Lorgres, Aristobokis, Arphasar le Gros, Esclabor le Méconnu, Friobus le Gai, Galetantin de Norgalles, Gringalet le Fort, Lupin des Croix, Mirandon de la Tamise, Radouin le Persien ou Valet de Gluie.

Si un jour vous avez des enfants, cela peut vous donner des idées de prénoms...

LA PLUME DU PETIT SAUVAGE - POESIE - "LES LARMES"


Assise sur le bord
Du vieux port
Elle
Verse une larme

Elle verse une larme
A son passé volé, envolé,
A sa douleur qui
Se construit en silence

Elle verse une larme aux oiseaux
Aux soupirs, voilés, des bateaux

Elle se surprend à penser : « ailleurs !»
Lequel ? Celui d’avant, le sien, son cœur ?
Celui d’après, inconnu, craint, espéré ?
Elle cherche sa boussole de vérité

Assise sur le bord
Du vieux port
Elle
Verse une larme

Elle verse une larme
A son rêve qui tremble
Se consume il lui semble

Elle verse une larme aux vieilles ruelles
Aux cris, joyeux, des marchands,
Des enfants

Je me surprends à penser : « ailleurs ! »
Lequel ? Celui d’avant, le sien, son cœur ?
Celui d’après, inconnu, craint, espéré ?
Le vent se lève et me fait avancer

Assise sur le bord
Du vieux port
Elle
Verse une larme

Le vent se lève et me fait avancer
Vers elle.
Dans l’eau de ses pleurs
Se reflètent ses yeux couleur
De ciel d’aube de mer d’huile.

Ses cheveux battent le vent
Et frôlent les pierres centenaires
Les lumières de la ville
Leurs reflets scintillent
Comme les lumières de son visage
Scintillent au creux de mon regard

JE ME FERAI BIEN UN CHINOIS CE SOIR...


La Chine cuisine à toutes les sauces le Saint-Bernard, une race de chien qu'elle a importée il y a une quinzaine d'années de Suisse et dont la viande y est vendue environ 100 euros (1.000 yuan) le kilo, selon le rapport "Cyclope" 2006, consacré aux marchés des matières premières.

"Le chien est cuisiné à toutes les sauces, dans la plupart des provinces de la Chine qui vient d'entrer, en janvier 2006, dans l'année du Chien", écrivent les auteurs de ce rapport.



"La viande favorite des restaurants de chien est le Saint-Bernard... renommé pour sa chair tendre, son engraissement rapide et ses portées nombreuses", notent-ils encore.

"Les éleveurs de "rou gou" (chiens de boucherie) vendent ces Saint-Bernard, souvent croisés, au prix de 1.000 yuan, soit environ 100 euros" le kilo.

Selon un sondage effectué en 2004, 43% des Pékinois auraient mangé au moins une fois du chien. Ils sont cons ces Chinois quand même.

On devrait appeler au boycott de tous les restaurants chinois de France et d'ailleurs, pour faire pression jusqu'à ce que la Chine interdise officiellement le consommation de chien, et d'autres animaux domestiques, ou espèces en voie de disparition (parce qu'ils sont champions pour ça, quand même, les chinois).

Si nous étions motivés, nous pourrions très bien faire passer un message clair et net aux Chinois : "nous remangerons vous rouleaux de printemps quand vous arrêterez vos petites ou grosses barbaries, que ce soit avec les chiens, les tigres, ou les droits de l'homme".

"Si les mentalités évoluent dans le sens d'une plus grande clémence vis-à-vis des chiens, le pays n'est pas encore prêt à interdire la consommation canine, comme à Hong Kong depuis 1950", estiment, en conclusion, les auteurs du rapport.

C'est vraiment le genre de truc qui me blase totalement.

LE CINEMATOGRAPHE DU PETIT SAUVAGE - "OSS 117" - COUSCOUS BOULETTES !


Hazanavicius.
Un centurion romain dans Astérix ?
Un très beau score au Scrabble ?
Une plante verte qui fait rire ?
Non non non

Un réalisateur très rigolo, tour droit sorti de la cuisse gauche de Canal + et de la cuisse droite des Nuls.



Michel H. (c’est trop compliqué à écrire son nom) est, entre autres, le responsable de l’hilarant grand détournement « LA CLASSE AMERICAINE », où, avec ses copains de Canal+, il s’était amusé à détourner des scènes de films cultes américains, à les redoubler, à les remonter, et à raconter une véritable histoire.


C’est aussi le réalisateur du très réussi OSS 117 – LE CAIRE NID D’ESPIONS, dans lequel il offre, avec son copain Jean François Halin (« Les Guignols », « Groland », etc. …) en scénariste, un rôle sur mesure à un formidable Jean Dujardin.

Pour moi, OSS 117 n’est ni plus ni moins que la nouvelle référence culte en matière d’humour cinématographique. Aucun film n’a réussi à détrôner LA CITE DE LA PEUR, mais je crois qu’OSS 117 est au moins du même niveau.

Dans ce film, la qualité est partout : le soin apporté à l’image, au cadre, à la photographie, au grain qui ressemble à s’y méprendre à une production des sixties, les décors, les costumes, la musique, tout est fignolé, soigné, aiguisé, précis.


Quant à l’intrigue, elle tient la route, et les acteurs s’en donnent à cœur joie. Il y a une réelle place pour les seconds rôles, pour les « gueules » de cinéma, et il y a LE Jean Dujardin, très classe et aussi très con.

C’est impressionnant de voir à quel point il a travaillé son rôle. Sur certains plans, il ressemble à s’y méprendre au Sean Connery des premiers James Bond. Il assume totalement son rôle d’espion, et, c’est très naturellement et sérieusement qu’il commet ses boulettes, ses bourdes et maladresses.

Car il y en a, des boulettes, des bourdes et des maladresses, il n’y a que ça, même, je crois que tout au long du film, on se dit « mais qu’est ce qu’il est con ce type ». Et c’est ça qui est bon !

Ce film regorge de passages cultes, de moment comiques qui se suffisent à eux-mêmes, qui existent juste par leur puissance comique, des passages qui me font rire rien qu’en y repensant.

Je voudrais bien vous en citer un ou deux, mais ce serait vous gâcher le plaisir si vous n’avez pas encore vu ce petit bijou d’humour.



Si si, juste un exemple : rien que pour la scène ou OSS 117 chante « Bambino » de Dalida en arable, ce film vaut qu’on achète une place de cinéma… Ou alors rien que pour la réaction d’OSS 117 face à la prière du matin (l’action se passe au Caire). Ou bien rien que pour la scène des poulets et de l’interrupteur. Ou encore la poursuite en voiture. Ou le mythe du jokari. Ou encore la scène de dialectique quantique et philosophique. Bref, y’a de quoi rire…

Et puis Bérénice béjo est vraiment très jolie...