mardi 13 décembre 2005

A LA UNE - DRAME DE L'HIVER


Les débuts de l'hiver, la raréfaction du poisson, et la multiplication des concurrents font que l'ours a de nombreuses difficultés pour se nourrir. Triste et penaud de tant de malchance, il préfère aller se coucher. C'est une des explications du phénomène de l'hibernation.

LE CINEMATOGRAPHE DU PETIT SAUVAGE - CHICKEN LITTLE - BONUS


Hihihi...

PENSEE DE LA SEMAINE

"Prenez tout très au sérieux, à l'exception de vous même."
Rudyard KIPLING

MARCHE DE NOEL DE (LA) BALE

Un calembour bancal pour vous parler d’une méconnue et pourtant jolie ville de Suisse, qui a cette première particularité d’être pile à cheval entre trois pays : la France, la Suisse et l’Allemagne…

Bâle (Basel), est en effet à la frontière de ces trois nations, et cela lui confère une identité toute particulière, très cosmopolite, qui lui donne beaucoup de charme.



La ville, bercée par les flots plus ou moins mouvementés du Rhin, nous surprend par ses allures de Village de Poupées… Les maisons de la vieille ville s’entassent et se serrent comme si elles étaient frileuses, mélangeant leurs multiples couleurs vives, et leurs toits aux motifs séculaires. L’Hôtel de Ville et la Cathédrale eux-mêmes nous surprennent par leur couleur rouge vif et leurs motifs multicolores.

La place du marché résonne, comme depuis des siècles, des cris des marchands de quatre saisons.
La seule chose qui a changé, sur cette place du marché, dominée par l’Hôtel de Ville coloré, c’est la ligne de tramway qui la traverse, et les rames toutes aussi colorés qui y circulent…

On est donc charmé par cette ville germanique, qui prend parfois des allures italiennes. Les gens y sont accueillants, souriants, souvent francophones, et, par les froides après midi de décembre, entre deux chalets du marché de Noël, il fait bon se réfugier dans un café bâlois pour y commander un Caotina (chocolat chaud typique en Suisse) ou un expresso.


Le marché de Noël de Bâle prend ses quartiers durant tout le mois de Décembre, comme dans de nombreuses villes de Suissse, d’Allemagne et de France.

Des dizaines de petits chalets en bois sont alors montés dans les quartiers piétonniers de la ville, et les artisans locaux y exposent leurs réalisations.




C’est un véritable « Inventaire à la Prévert » que l’on peut faire en flânant dans ce marché… Friandises, gourmandises, charcuteries, fromages, plats cuisinés, alcools, confections de lainages, de bougies, d’encens, marionnettistes, poteries, céramiques, vannerie, chapelier, chocolatiers, art africain, art asiatique, chalets « new age », bref, autant d’univers concentrés pour le plus grand plaisir des sens, de la curiosité, mais aussi pour la plus grande douleur du porte monnaie…

Alors, si j’ai bien un conseil à vous donner, surtout pour ceux qui seraient en panne d’inspiration pour leurs cadeaux de Noël, c’est d’aller faire un tour dans un marché de Noël, il y en a dans presque toute les villes (sauf, peut être, à Kampala, Ouganda), et on y trouve toujours les idées qui nous faisaient défaut…

LE CINEMATOGRAPHE DU PETIT SAUVAGE - CHICKEN LITTLE


C’est le même rituel chaque année. Disney sort son long métrage de Noël, et moi, poussé par un éternel relent d’enfance, je vais le voir.

Les choses ont bien changé depuis 25 ans (avant, je ne me souviens pas). Petit, je rêvais, pleurais et riais devant « Rox et Rouky », « Taram et la Chaudron Magique », « Bernard et Bianca »…

Ado, je rigolais aux blagues du génie d’ « Alladin »…

Plus tard, j’étais ébloui par la beauté de l’animation du « Roi Lion ».

Souvent, durant ces 25 années, je me suis repassé les DVD des Grands Classiques Disney…. « Le Livre de la Jungle », « Robin des Bois », « les Aristochats », de grands moments d’humour et d’émotion, toujours aussi vivants et efficaces.

Et je voue une admiration sans faille à « Alice au Pays des Merveilles » et à « Fantasia », qui sont pour moi à ranger exactement au rayon des Œuvres d’Arts Graphiques, tellement la créativité et le génie du dessin sont exprimés dans ces deux dessins animés.

Bon, les choses ont changé depuis… L’animation traditionnelle, après s’être essouflée, va finalement disparaître de la maison Disney, pour laisser place à l’animation 3D.

Beaucoup ont été déçus par les derniers dessins animés classiques de Disney, comme « Mulan », « Tarzan », etc… Pourtant, un film comme « Mulan », engagé et dramatique, va bien au-delà sur simple divertissement (si vous ne l’avez pas vu, louez le vite, vous comprendrez…)

Disney, distributeur de Pixar, s’est donc attribué, ces dernières années de nombreux succès en 3D, comme « Toy Stroy », « 1001 Pattes », et plus récemment le phénomène « Némo », ou les « Indestructibles ».

Pixar a demandé le divorce, pour pouvoir voler de ses propres ailes, Disney a donc sorti cette année son 1er long métrage en 3 D réellement « Made in Disney »…



« CHICKEN LITTLE »

Et le poulet en question est plutôt réussi…. Le pari était risqué, la concurrence est rude, mais le résultat plus que convaincant.

« CHICKEN LITTLE », c’est un peu « LES PETITS MALINS » (souvenez vous donc de ce dessin animé tout mignon) sous acides…

C’est d’abord une brochette de héros absolument décalés : un nabot gringalet binoclard, un obèse chochotte fan de Barbara Streisand, une fille moche à lunettes et dents de lapin, un poisson rouge en échange scolaire qui ne sait faire que "gloubs gloubs"… Bon, c’est peut être un peu cliché, mais, c’est un film américain, émergeant d’une société baignant dans le culte du corps et de l’apparence, donc je trouve ce parti pris osé et convaincant.

Et utile aussi, pour apprendre la tolérance aux enfants, ainsi que le dépassement de soi.

Au-delà de ses héros, le film réserve de nombreuses bonnes surprises : visuelles, tout d’abord, avec une multitude de trouvailles (le caméléon feu rouge, la véritable identité des aliens envahisseurs, le gag des lemmings, etc…), mais aussi comiques (de nombreux clins d’oeils en tout genre, pour les grands comme pour les petits) et techniques (les animaux sont parfaits, leur animation extraordinaire, en particulier les volailles et leurs dizaines de milliers de plumes).

Alors, bien sûr, on ne pourra pas échapper aux lourdeurs stylistiques de la maison Disney (les chansons gnangnan (il n’y en a que 2, ouf), la moralisation un peu lourde (mais toujours utile), les débordements de bons sentiments (mais ça change des horreurs habituelles diffusées dans les médias)), mais, dans l’ensemble, ce CHICKEN LITTLE est une bonne surprise, un bon prétexte pour emmener ses enfants, neveux, ou petits cousins au cinéma, histoire de faire le baby-sitter tout en se payant une bonne tranche de rigolade un tantinet régressive.