dimanche 28 janvier 2007

A LA UNE - SEGO LAGAFFE

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PENSEE DE LA SEMAINE

"Il faut que la voix des hommes sans voix empêche les puissants de dormir".
Henri GROUES, dit l'Abbé Pierre

HOMMAGE

L'INFO EN PLUS - HYPOTHESE GAÏA

La Terre est-elle un organisme à part entière?

Lovelock, un scientifique américain longtemps considéré comme mystique, a été embauché par la NASA dans le courant des années 70.

On lui a un jour posé une question à propos de la probabilité de trouver une forme de vie sur Mars : sa réponse fut autant négative que catégorique.

Cette réponse est appuyée sur une hypothèse très nouvelle même si elle renoue avec la mythologie grecque bimillénaire...

La Terre peut ainsi être considérée d'un certain point de vue comme un organisme à part entière, d'une fabuleuse complexité.En effet, elle possède son propre métabolisme, à travers les flux de matière atmosphériques, lithosphériques et océaniques.

De même elle possède des systèmes d'autorégulation dont le plus connu est celui du CO2... Un fort taux de CO2 implique une atmosphère chaude et pluvieuse, ce qui tend à augmenter le lessivage du CO2 de l'air et sa fixation réversible sous forme de bicarbonates océaniques.

De même un climat froid diminue les précipitations et de ce fait libère le CO2 etc...La vie apparaît dans bien des aspects comme élément déterminant de la régulation des paramètres vitaux de Gaïa...

Cette hypothèse, bien que pouvant être considérée comme farfelue, est redevenue de nos jours un puissant outil écologique de compréhension des mécanismes à l'échelle planétaire.

Source : ESRA on-line, Freedom for Monocotyledones

VERITE - ALCOOLISME ET NEURONES

La nature est puissante par la force de ses démonstrations.

Par exemple :

Un troupeau de buffles ne peut pas se déplacer plus vite que le buffle le plus lent. Et quand le troupeau est pourchassé par un prédateur, ce sont les buffles les plus faibles qui restent à l'arrière et qui meurent les premiers. Cette règle de sélection naturelle est une bonne chose pour le troupeau dans son ensemble, puisque la vitesse générale et la santé du groupe augmentent avec la disparition régulière de ses membres les plus faibles.

De la même manière, le cerveau humain ne peut pas aller plus vite que le plus lent de ses neurones.

Or comme chacun le sait, la consommation excessive d'alcool détruit les neurones, mais naturellement ce sont les neurones les plus faibles qui sont attaqués en premier lieu. Dans ce sens, la consommation régulière d'alcool élimine les neurones les plus faibles, faisant du cerveau une ma chine toujours plus rapide et plus efficace.

Le résultat de cette profonde étude neurologique vérifie et valide la relation causale entre les fêtes de fin de semaine et le rendement des mathématiciens, ingénieurs, économistes, avocats, experts comptables, etc...


De cette façon on explique pourquoi, quelques années après la sortie de l'université et après s'être marié, la plupart des professionnels ne peuvent plus maintenir les niveaux de rendement des étudiants récemment diplômés.

Seule la minorité de ceux qui persistent dans le régime strict d'une consommation vorace d'alcool peut maintenir les niveaux intellectuels tels qu'ils étaient durant leurs années estudiantines.

Pour toutes ces raisons, ceci est un appel aux armes. Pendant que notre pays est en train de perdre son potentiel intellectuel, nous ne pouvons décemment pas rester à la maison sans rien faire !!!

Allons au bar !!!

LA PLUME DU PETIT SAUVAGE - POESIE: "JE REVAIS DE L'AFRIQUE"


Je rêvais de l’Afrique.
Je rêvais de mille oiseaux chantant à mon réveil.
Je rêvais de mille flots caressant mon sommeil.

Je rêvais de toucher du cœur le creux de la Vie
Je rêvais de respirer les traces des premiers souffles
Je rêvais de voir où tout a commencé.

Je rêvais de me sentir différent pour pouvoir être comme vous.

Je rêvais de l’Afrique.
Des musiques sauvages des rythmes de ses vies
Et des rythmes endiablés des chants africains

Je rêvais de dormir dans un petit îlot
Puis dans un baobab
Je rêvais de rêver sur pilotis
Au bord d’un lac, au fond d’un lit.

Je rêvais de l’Afrique
Je rêvais de millions d’odeurs
Je rêvais que je trouvais la tienne au milieu de
Toutes celles-ci

Je rêvais de tes yeux
Regardant le même soleil
Que moi.

Je rêvais de l’Afrique.

LE PHONOGRAPHE DU PETIT SAUVAGE - BERTRAND LOUIS "TEL QUEL"

« Il chante Paris, comme le faisait Léo Ferré au même âge. »
L’HUMANITE, octobre 2006


« Un des plus fins mélodistes d’ici (…) il a indubitablement le sens du raffinement en ballade, du matériel original au standard instantané... Bertrand Louis écrit et chante comme on photographie ces petites choses de la vie, sans importance, mais qui édifient une existence, et il photographie juste »
LES INROCKUPTIBLES




Il y a des chanteurs qui ont la grâce, sachant mettre les mots en musique, au fil de leur instinct. Bertrand Louis est de ceux-là. Nous l’avons accueilli dans le cadre de la programmation « Les Jeudis de la Chanson Française » de Porrentruy (http://www.enpublic.net/), il y a une dizaine de jours. Petite découverte d’un bel artiste, qui prouve que la chanson française, ce n’est pas que Chérie FM ou le Mouv’. Eh non il y a aussi des artistes au milieu du grand spectre de la variétoche, qui va de la soupe sirupeuse au faux rebelle…

Il y a des vrais chanteurs, avec de vrais univers, de vrais textes, et de vraies mélodies, mais sans étiquette, pas même celle de l’horripilante « nouvelle scène française ». A bas les étiquettes !

Encore méconnu du grand public, Bertrand Louis mériterait de franchir le cap de la reconnaissance avec « Tel Quel », son troisième album. Après deux premiers opus très soutenus par l’électronique, il propose un disque beaucoup plus acoustique, sans fioriture, tout en simplicité. Une renaissance, en quelque sorte, pour le chanteur apparu, il y a cinq ans, avec un premier disque prometteur « À 30 ans » reconnu par la critique, mais qui s’est peu vendu. Je vous conseille d’ailleurs vivement de vous précipiter chez votre disquaire (même si ce mot semble un peu désuet à l’heure du « tout-Internet) pour écouter le morceau « 30 ans », qui est vraiment bien senti (je dis ça peut être parce que je suis un peu concerné…)

Bertrand Louis, belfortain d’origine, est « monté à Paris » il y a une dizaine d’années. La petite histoire dit que c’est à Paris qu’il a rencontré sa femme… belfortaine… Attaché à sa région d’origine, (qui est aussi celle de HF Thiéfaine, pour ne citer que lui), il revient souvent jouer dans le coin, et c’est ainsi qu’il s’est produit, en solo, à Porrentruy, avec sa guitare, son piano, et quelques petites gadgets électros (on ne se refait pas)… Un très beau concert, même pas terni par la foule un peu absente pour cause de tempête (si si).

Il s’est produit en première partie de la grande Juliette Greco (qui vient de sortir un magnifique album de reprises), à l’Olympia, et baigne depuis toujours dans la chanson française. D’où les hommages aux aînés, telle cette reprise lumineuse de Léo Ferré (« Quartier Latin ») ou ce texte sur fond de mambo, « Ma petite rime », (j’adore !) signé du regretté parolier Jean Drejac, qui écrivit le fameux « Sous le ciel de Paris » ou le célèbre « Petit Vin blanc » (qu’on boit sous les tonnelles). En même temps, Bertrand Louis revendique des influences anglo-saxonnes, héritées de Blur, de The Kinks ou des Beatles.

Je vous l’ai dit, ce gars-là, il est sans étiquette. Mais par contre, garanti sans OGM et de première qualité.

http://bertrandlouis.artistes.universalmusic.fr/