dimanche 29 octobre 2006

A LA UNE - PRESIDENTIELLES 2007 - UN CHALLENGER INNATTENDU ...

Voici un outsider bien innattendu... Et un calembour qui ne sera pas au deuxième tour, ça, je vous l'accorde...

PENSEE DE LA SEMAINE

"La beauté n’est qu’un piège tendu par la nature à la raison."

Voltaire

L'INFO EN PLUS - DE L'INTERET DE LA DIFFERENCE

On a longtemps cru que c'était le spermatozoïde le plus rapide qui réussissait à féconder l'ovule. Il n'en est rien. Plusieurs centaines de spermatozoïdes parviennent en même temps autour de l'oeuf. Et ils restent là à attendre, dandinant de la flagelle. Un seul d'entre eux sera élu.C'est donc l'ovule qui choisit le spermatozoïde gagnant parmi toute la masse de spermatozoïdes quémandeurs qui se pressent à sa porte.

Selon quels critères?

Les chercheurs se sont longtemps posés la question. Ils ont récemment trouvé la solution: l'ovule jette son dévolu sur "celui qui présente les caractères génétiques les plus différents des siens". Question de survie. L'ovule ignore qui sont les deux partenaires qui s'étreignent au-dessus de lui, alors il cherche tout simplement à éviter les problèmes de consanguinité. La nature veut que nos chromosomes tendent à s'enrichir de ce qui leur est différent et non de ce qui leur est similaire.

(source : Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu)

LA PLUME DU PETIT SAUVAGE - POESIE - "LA ROUTE"

Trois petits chevaux
Sont sous un capot

Et vous emmènent coucher
Vers le soleil levant

Et vous emmènent rêver
Vers d’autres firmaments

Trois petits chevaux
Sont sous un capot

Et font battre votre cœur
A soixante dix à l’heure

Et font battre vos paupières
Sur mille nouvelles terres

Trois petits chevaux
Sont sous un capot

Et ouvrent de nouvelles voies
Qui nous laissent sans voix

Et ouvrent quelques horizons
Dont on invente les noms

Trois petits chevaux
Dans une boîte en fer
Une idée du paradis
Ou bien de l’enfer

Et le temps qui passe
Inlassablement
Le temps qui laisse filer
Le théâtre de nos vies
Le temps qui laisse rêver
Ceux qui en ont envie



Merci.


http://routedeleau.blogspot.com

CHANSON - LES MOTS D'AMOUR

On trouve des vérités éclatantes, parfois, dans le vieux répertoire de la chanson française.

Par exemple, Michel Rivegauche, le parolier fétiche d'Edith Piaf, écrit, à la fin des années 40, ce texte magnifique, qui nous rappelle que les mots, les mots d'amour, sont bien désuets, sont trop souvent utilisés, parfois à mauvais escient, où en tous cas sans en mesurer tout le poids.

Il aura fallu que j'attende presque trente ans pour enfin comprendre que les démonstrations verbales sont souvent inutiles et que seule la force des instants partagés peut illustrer le sentiment amoureux. Cette force seule se suffit à elle même, et n'a pas besoin de commentaires, d'illustrations verbales ou de mots enflammés. Un beau silence est parfois la plus profonde des déclarations.



C'est fou c' que j' peux t'aimer,
C' que j' peux t'aimer, des fois,
Des fois, j' voudrais crier
Car j' n'ai jamais aimé,
Jamais aimé comme ça.
Ça, je peux te l'jurer.
Si jamais tu partais,
Partais et me quittais,
Me quittais pour toujours,
C'est sûr que j'en mourrais,
Que j'en mourrais d'amour,
Mon amour, mon amour...

C'est fou c' qu'il me disait
Comme jolis mots d'amour
Et comme il les disait
Mais il ne s'est pas tué
Car, malgré mon amour,
C'est lui qui m'a quittée

Sans dire un mot.
Pourtant des mots,'y en avait tant,'y en avait trop...

C'est fou c' que j' peux t'aimer,
C' que j' peux t'aimer, des fois,
Des fois, je voudrais crier
Car j' n'ai jamais aimé,
Jamais aimé comme ça.
Ça, je peux te l'jurer.
Si jamais tu partais,
Partais et me quittais,
Me quittais pour toujours,
C'est sûr que j'en mourrais,
Que j'en mourrais d'amour,
Mon amour, mon amour...

Et voilà qu'aujourd'hui,
Ces mêmes mots d'amour,
C'est moi qui les redis,
C'est moi qui les redis
Avec autant d'amour
A un autre que lui.

Je dis des mots
Parce que des mots,
Il y en a tant
Qu'il y en a trop...

LE COUP DE MONG

Il fallait le faire, ce pari.

Faire venir au Grand Rex un groupe suisse inconnu en France, et les faire jouer en ouverture de la Nuit des Publivores, devant plus de 2.000 paires d’oreilles vierges, qui n’avaient jamais entendu le moindre son du dit groupe.

Quel courage ont-ils eu !

Le groupe Mong, c’est 10 ans d’expérimentations et de recherches musicales, pour aboutir à un son festif, riche et ouvert sur de multiples horizons.

La variété et la qualité de leur univers musical, fait d’incursions celtes, brésiliennes, orientales, rock, folk ou jazzy en a fait une très belle découverte, que j’espère avoir réussi à partager avec le public du Grand Rex.

Leur deuxième album, Solaire, vient de sortir, et est aussi un bon reflet de la « Mong Attitude ». Positif et intelligent, engagé et poétique, c’est un album qui réchauffe le cœur, et les oreilles (peut-être même aussi les yeux, avec la pochette pleine de soleil).

Leur musique variée, composée d’arrangements très riches, propose à l’oreille ravie des mélodies très construites, ou flûte, violon, contrebasse, guitare, et une multitude d’instruments du monde (sans parler des sets de batterie et de percussions) vous emmènent au « Pays des Fées » (un de leur titre, mon préféré, allez savoir pourquoi (je sais que quelqu’un sait, oui oui je te vois, tu viens d’avoir un léger sourire en lisant cela), et dans plein d’autres univers décalés et surprenants.

Si vous n’étiez pas au Grand Rex samedi dernier, je vous conseille d’aller visiter
www.mong.ch, pour constater que le talent et la bonne musique est partout, et qu’il suffit juste d’un peu d’attention pour les partager.