vendredi 13 octobre 2006

LA NUIT DES PUBLIVORES - SAMEDI 21 OCTOBRE AU GRAND REX

GRAND REX - SAMEDI 21 OCTOBRE 2006 de 23h à 7h30 du matin !

Cliquez ici pour voir la "pub publivores"!

8 HEURES DE SPECTACLE NON-STOP ! SEREZ-VOUS AVEC NOUS JUSQU’AU BOUT ?
LA FÊTE POUR LA BONNE CAUSE – LES PUBLIVORES SOUTIENNENT LE WWF ET VOUS AUSSI ! STANDS ET ANIMATIONS AU PROGRAMME DE LA NUIT.


UN PAYS A L’HONNEUR : LA COREE

LA PROJECTION EN AVANT PROGRAMME DU PREMIER SPOT DE PUB POUR LA NUIT DES PUBLIVORES®, REALISE PAR L’AGENCE SCHER LAFARGE (HEUREUX RESPONSABLES DE LA SAGA GRUMLY, LUMINOU ET VISUAL…)

LE KARAOKE GEANT pour chanter ensemble les tubes de pub de notre enfance !

LES DJ DE KCPK POUR OUVRIR LA SOIREE, concepteurs et programmateurs des soirées Panik, mais aussi la paire de DJ iconoclastes qui a enflammé les dancefloors: Festival international du film à Cannes en 2003 pour les soirées Arte, les rendez-vous Toyota, l’habillage sonore d’air france. Grands "manitous de la musique de pub" (plus de 150 synchros à leur actif...), Ils proposent des sets au service du dancefloor, mélangent rock classics, hip-hop, tunes et electro. Les deux KCPK sont aussi les heureux papas du remix du morceau culte de Queen, We Will Rock You, pour la pub Evian.

MONG EN LIVE !! Pour la 1ère fois de son existence, LA NUIT DES PUBLIVORES® accueille un groupe en live en première partie de soirée !Cette année, donc, la scène du Grand Rex sera transformée en tremplinet vous aurez l’occasion de découvrir en ouverture du spectacle l’univers festifet féerique de MONG, groupe suisse à la présence intense…8 artistes sur scène, une multitude d’instruments et de voix pour une première partie de soirée live qui devrait vous faire sauter et danser partout !LA NUIT DES PUBLIVORES® donnera ainsi un coup de pouce à des groupes qui méritent d’être découverts !MONG en live, à savourer sur la scène du GRAND REX le 21 octobre,et sur www.mong.ch

DES ANIMATIONS ET DES JEUX A CHAQUE ENTRACTE POUR FAIRE LE PLEIN DE CADEAUX, AVEC LA « BUZZER PARTY ».SEREZ-VOUS SUR SCENE POUR BUZZER AVEC NOUS ET GAGNER ?

LE MENU DES PUBLIVORES Valable toute la nuit du 21 octobre aux bars du Grand Rex1 sandwich au choix + 1 grande boisson au choix : 4€ au lieu de 6,70€

La remise du 4EME GRAND PRIX INTERNATIONAL DES PUBLIVORES®,qui récompense la publicité choisie tout au long de l’année 2005par les Publivores du monde entier !

500 SPOTS DU MONDE ENTIER La crème de la crème de la création pub, mais aussi un peu du pire…, avec, entre autres :

Les FRENCH DIRECTORS,un collectif de réalisateurs basés en France et plein de bonnes idées !

La pub « GAY-FRIENDLY »

DIESEL / LEVI’S : des pubs mythiques, un duel au pays du jean !

Le cinéma publicitaire du bassin méditerranéen : du soleil dans les spots !

La pub militante et combative : de nombreuses créations pour les Grandes Causes
Humanitaires, Ecologiques et Sociales

Les Trésors de la Cinémathèque : quelques perles publicitaires, monuments de la réclame, ou clins d’œil nostalgiques

Les héros des Publivores : Bob et sa Fiat 131, Super Timor, Léo, Sironimo…

Des surprises pour tous ceux qui aiment la saga STAR WARS…

Des stars, devant et derrière la caméra,et plein d’autres surprises à l’écran!

dimanche 8 octobre 2006

A LA UNE - CLAIRVOYANCE

Hééééééééééé oui......

PENSEE DE LA SEMAINE

« La beauté échappe aux modes passagères »
Robert DOISNEAU

L'INFO EN PLUS - ALCHIMIE ET PIERRE PHILOSOPHALE

Avant toute chose, qu'est-ce que l'alchimie ? ...

En résumé, une science dont chaque manipulation vise à mettre en scène ou mimer la naissance du Monde.

De l'Alchimie, on peut retirer la recette bien connue de la Pierre Philosophale, celle qui transforme n'importe quel métal en or le plus pur et qui produit l'Elixir de Jouvence qui rend immortel et qui conserve la jeunesse d'un être...

Première phase, "Phase du Corbeau" (dite aussi "Oeuvre au Noir") : on prend la "materia prima", on y place de la terre et on la chauffe. Le feu a séparés les éléments calcinés et transformé le solide en liquide, la terre en eau. Cette phase est une phase de calcination.

Deuxième phase, "Oeuvre au Blanc" : le feu revient et le liquide part en vapeur. Cette même vapeur contient des éléments qui retombent se déposer sur les parois. Cette phase est une phase d'évaporation.

Troisième phase, "Oeuvre au Rouge" : le produit rebouillonne et finit par former un second dépôt sur les parois. Cette phase est une phase de mélange.

Quatrième phase, "Sublimation" : comme par miracle, une poudre d'or se fixe sur les parois. Cette même poudre va donner naissance à la Pierre Philosophale.




Mais cette recette n'est qu'un exemple parmi les plus connus.... D'autres existent, sans qu'on les soupçonne, dont une, par exemple, dans le conte Blanche-Neige et les Sept Nains.

Blanche Neige serait ainsi le résultat final d'une préparation alchimique. On l'obtient avec les sept nains (de gnome, ou gnosis : connaissance), qui représentent les sept métaux principaux (le plomb, l'étain, le fer, le cuivre, le mercure, l'argent et l'or) eux-mêmes liés aux sept planètes principales (Saturne, Jupiter, Mars, Vénus, Mercure, Lune, Soleil).

Mais au delà du mythe, il y a aussi (en théorie, du moins) l'alchimie moderne. Il est en effet possible de transformer du plomb en or grâce à un accélérateur de particules....

Le noyau de plomb a trois protons et huit neutrons de plus qu'un noyau d'or. Il suffit donc logiquement de les lui prendre pour obtenir un noyau d'atome d'or ! Le problème c'est que nous pouvons à peine distinguer ces atomes au microscope électronique, et que le noyau est 10 000 fois plus petit que ces atomes...

La solution consiste donc à fracasser les atomes de plomb contre une paroi, et à récupérer ceux qui ont perdu suffisamment de nucléons pour devenir des atomes d'or.

On commence ainsi par chauffer les atomes de plomb à 300 °C dans une grande enceinte sous vide (température à laquelle le plomb fond et dégage des vapeurs). Grâce à un champ électromagnétique, on leurs enlève ensuite une bonne dizaine d'électrons. Les atomes de plomb alors ionisés sont, à l'aide d'un champ électrique ultra puissant, accélérés à 100 000 km/s dans un cyclotron puis projetés contre une cible métallique. Certains des noyaux qui rencontrent des atomes de la cible et qui en perdent trois protons et huit neutrons se transforment en atomes d'or pur et neuf. On traite alors chimiquement la cible pour récupérer la totalité des nouveaux atomes d'or.

Mais ne vous faites pas d'illusions : si vous disposiez de pareil appareil (qui coûte à lui seul une fortune) et que vous le fassiez fonctionner 24 h sur 24 pendant un siècle, vous obtiendriez un 1 g d'or ! De plus, une heure d'utilisation d'accélérateur coûte plus de 3 000 euros...

Ainsi, la technologie la plus récente et la plus perfectionnée ne permet pas de réaliser le rêve des alchimistes, qui ne sont, en fin de compte, que des visionnaires mêlant science, cuisine, superstition et avidité d'argent.

Et puis si chacun pouvait créer de l'or à sa guise, le métal perdrait toute sa valeur.

LA PLUME DU PETIT SAUVAGE - POESIE: "LA TABLE A DESSEIN"


Je la dessine je la croque je l’esquisse
C’est exquis
Elle est aérienne, et si légère
Qu’elle semble prête à porter

Je l’entoure de mille voiles chamarrés
D’étoffes touffues et de taffetas parfumés
Je la pare de perles noires et de pierres argentées

Je lui rajoute enfin un diadème de lune
Quelques larmes de lys cueillies une à une
Et de chatoyantes chutes de velours prune

Je parfais mon dessin
De mille détails coquins
D’éclats de noisette dans ses yeux enfantins
D’un souffle de pourpre pour parfaire son teint

D’une main assurée je dessine son corps
Arrivé à ses pieds, je l’efface et le dessine, encore
Tant il me parait malaisé de croquer ce modèle
Loin bien loin de la réalité. Bien loin d’elle.

LE CINEMATOGRAPHE DU PETIT SAUVAGE : "A SCANNER DARKLY"

« A Scanner Darkly », c’est d’abord l’adaptation réputée impossible du roman de Philip K. Dick, « Substance Mort ».

Le titre original du roman est d’ailleurs « A Scanner Darkly », et peut se lire comme une référence à un passage de la Première Lettre de Saint Paul aux Corinthiens : « for now we see through a glass, darkly ». ("Aujourd’hui nous voyons à travers un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu.")


Bob Arctor est Fred, et Fred est Bob Arctor : un policier membre de la brigade des stupéfiants, infiltré (ou presque) dans un milieu de toxicomanes, et menant deux vies à la fois.
Il vit avec deux autres hommes totalement déphasés par rapport à la réalité, Luckman et Barris. Donna, son amie, est dealeuse et consommatrice. Il sont tous, excepté Donna, accro à la Substance M, une drogue qui mine peu à peu votre identité pour finir par faire de vous une larve.

Pour Fred, ce sera le début de la fin quand ses supérieurs lui demanderont de surveiller Bob Arctor, dont ils ignorent la véritable identité (tous les flics portant des « complets brouillés » qui les rendent incognitos). Comment enquêter sur soi sans finir par ne pas devenir totalement schizophrène?


Pour traduire la réalité brouillée de ce roman, et les effets de la terrible Substance M sur les capacités sensorielles des accros, le réalisateur Richard Linklater a développé et mis au point, avec le graphiste Bob Sabinston, une technique d’animation inédite : toutes les séquences sont d’abord tournées en images réelles puis chaque image est colorisée à la manière d’un dessin animé 2 D. Le rendu à l’écran est un curieux écart entre « réalité » et « abstraction » et donne un sentiment de réalisme flottant, mou, flou, qui correspondrait bien à l’état d’un junkie sous Substance M.

L’expérience visuelle vaut le détour, et vaut bien aussi une séance de cinéma pour profiter pleinement de ce traitement inédit de l’image.

Quand on rajoute une histoire prenante, bien menée, des dialogues parfois drôles, acides, et toujours intelligents, et des acteurs inspirés (Keanu Reeves, Winona Ryder, Robert Downey Jr, Woody Harrelson, etc.) on ne peut que sortir satisfait de cette expérience cinématographique unique, qui nous propose un voyage incertain dans un futur toxicomane.

Cette histoire, Dick la dédicace donc à ses anciens amis toxicomanes, morts ou gardant de cette expérience de la drogue des séquelles à vie. Il s'agit donc de son œuvre la plus personnelle, la plus dure, la plus engagée, qui met en scène une Amérique peut-être pas si lointaine. Une Amérique où tout est sécurisé et contrôlé par les autorités, mais où la drogue règne en maîtresse. Parce que contrairement aux autres drogues, la substance M est bon marché… Mais ses effets sont bien plus désastreux que les autres.