dimanche 3 septembre 2006

A LA UNE - RENTREE POLITIQUE 2006 - UNE ANNEE D'ELECTIONS

PENSEE DE LA SEMAINE

"Mais que foutait Dieu, avant la création ?"
Samuel BECKETT

L'INFO EN PLUS - POINTS COMMUNS

En 1970, le psychologue Abraham Maslow décide d’étudier les hommes et les femmes qui ont fait un usage exceptionnel de leur potentiel. Il commence par étudier quelques grandes figures historiques, telles que Spinoza, Thomas Jefferson, Abraham Lincoln, Jane Adams, Albert Einstein, et Eleanor Roosevelt.

Et il en déduit quelques caractéristiques communes à ces êtres qui sont parvenues à un accomplissement personnel satisfaisant :

- Ils sont capables de tolérer l’incertitude.
- Ils sont spontanés en matière de pensées et d’initiative.
- Ils sont centrés sur le problème plutôt que sur leur intérêt personnel.
- Ils ont un solide sens de l’humour.
- Ils résistent à l’endoctrinement sans être « anticonventionnels par principe ».
- Ils sont préoccupés par le bien-être de l’humanité.
- Ils sont capables de comprendre en profondeur les multiples expériences de la vie.
- Ils établissent des relations satisfaisantes avec peu de gens plutôt que des relations superficielles avec un grand nombre.
- Ils gardent un point de vue objectif.

Source : Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu.

LA PLUME DU PETIT SAUVAGE - CHANSON: "AVENTURE"


Il y en a qui passent l’Anapurna
Sans peur et sans reproche, bravant le vent, le froid
Et ceux là, au fond des océans
Qui partent à la chasse du requin toucan

Il y a ceux qui rêvent de décrocher les étoiles
Ou de boucler le tour du monde en deux jours à la voile
Les autres allant percer l’Amazonie
Pour rencontrer le mystérieux perroquet ouistiti

D’autres encore rêvent d’immenses déserts
De contrées inconnues, de vastes et vierges terres
Et tous ceux là, encore, qui rêvent d’infini
Le soir, transis d’aventures au creux de leurs lits

Et moi
Je frissonne
Pour une aventure extraordinaire
Qui mérite beaucoup plus d’attentions
Que toutes les autres expéditions

Franchir un jour
Qui sait peut être
Les quelques centimètres
Qui restent
Entre toi et moi
Quand tu es
Tout simplement
Là.

UN AN EN SUISSE - LE BILAN - JE ME CANTONNE DANS MON CANTON...

Ah la Suisse, ce merveilleux pays !

Après un an de vie helvète, je peux l’écrire GROS ET FORT : J’aime la Suisse. Je suis bien ici, je me suis épanoui, j’ai enfin trouvé le temps et l’espace de développer tout un tas d’activités qui font partie de ma personnalité et que j’avais mis en sommeil pendant mes années parisiennes.
L’écriture, par exemple. Ce blog, que je tiens depuis bientôt un an, est devenu ma fierté à moi, le projet personnel que j’ai le plus abouti et sur lequel je n’ai pas laissé s’épancher ma facette dilettante. Les nouvelles, les poèmes, le reste … Tout ce que j’arrive, petit à petit, à partager avec vous.

C’est chouette.

Le temps qui passe lentement ici m’offre aussi la possibilité de développer d’autres projets, des émissions de télévision, des courts métrages, etc.

Cette vie à la campagne m’a donc fait les trois cadeaux les plus précieux du monde, que tous les Parisiens doivent m’envier : le temps, la tranquillité, et l’air pur.


Et puis je renoue petit à petit avec le monde de mes débuts, celui des comptoirs de bar, revoilà l’époque joyeuse du Soul Café, puisque je me mets, de temps à autre, et de plus en plus, derrière un bar, dans cette petite ville Suisse où je vis depuis août 2005.


En effet, après avoir mis les pieds dans la vie associative et culturelle de la ville, je participe à la tenue des bars lors des manifestations culturelles locales, comme la Fête de la Musique, la Fête de la Bière, ou la Braderie (dont je vais vous parler plus bas). Et, récemment, j’ai repris du service comme responsable d’un bar que se partagent plusieurs associations, et que je vais tenir quelques soirs par semaine.


Ma vie est donc faite de nuits…..

Il y a LA Nuit, avec un grand N, celle qui me donne toujours autant de plaisir et d’adrénaline, celle pour qui je travaillerai jusqu’à ce que mort s’en suive, je pense, parce que voyez-vous, qu’est ce que je pourrai bien faire d’autre qui me plairait plus, ben rien, Vive Les Publivores (http://www.publivores.com/) et rendez vous au Grand Rex le 21 octobre prochain !




Et il y a les nuits, celles que je passai derrière le comptoir du Soul Café il y a 10 ans à Lyon, celles que je vais passer derrière le comptoir de l’Interculturel maintenant, à servir à boire, à faire les yeux doux, à raconter des histoires, à faire les yeux doux, à énoncer des calembours parfois douteux, à refaire les yeux doux, à sourire, à être accueillant, bienveillant, attentif, et aussi à faire les yeux doux, ou à inventer d’étonnants cocktails étonnants (carte des cocktails de Thom à venir sur le blog)…

Et il y a les nuits de fête, encore, quand même, tiens.

Toutes ces nuits, propices à mille rencontres…

Voilà, donc, combien et comment il fait bon vivre en Suisse.

Enfin, en Suisse, pas exactement.

Je vis dans l’Armorique Suisse, la Bretagne helvète, le Québec des röstis, ça s’appelle le Jura Suisse.

C’est un petit canton, indépendant et forte tête, que l’on peut qualifier (ça dépend des jours, du temps, et de l’humeur) de "perdu et d’isolé" ou de "protégé et préservé". La nature y est belle, verte, dense, vivante, et les gens y sont chaleureux, naturels et fêtards.

Dans cette ville médiévale et secrète, un peu isolée du reste du monde, on festoie facilement, et vous en avez la preuve avec les photos qui illustrent cet article (photos prises par Darrin Vanselow).

Elles ont été prises il y a 8/10 jours, lors de la Braderie, la plus grande fête de la ville, qui a lieu tous les deux ans.

Pendant trois jours, la ville entière est transformée en bar géant, toutes les rues, tous les coins de trottoirs, toutes les places deviennent des débits de boissons, des terrasses, des comptoirs, et des dizaines de milliers de personnes (si si ce n’est pas exagéré) déambulent et trinquent dans un joyeux foutoir accompagné par des dizaines de groupes de musiques du monde qui jouent tous les jours de 10h du matin à 3h du matin….. Sans oublier les Dj, les sonos à fond, les artistes de rues, les manèges, les stands de forains, les étals de braderies des magasins de la ville qui « liquident tout », les baraques de restauration, bref, c’est un rythme effréné et enivrant (dans tous les sens du terme) qui fait battre le cœur de Porrentruy ce week-end là.

Et mon cœur aussi a beaucoup battu ce week-end là, tandis que les bières, comme le foutron, coulaient à flot dans mon gosier assoiffé et dans les verres des clients.