dimanche 3 septembre 2006

UN AN EN SUISSE - LE BILAN - JE ME CANTONNE DANS MON CANTON...

Ah la Suisse, ce merveilleux pays !

Après un an de vie helvète, je peux l’écrire GROS ET FORT : J’aime la Suisse. Je suis bien ici, je me suis épanoui, j’ai enfin trouvé le temps et l’espace de développer tout un tas d’activités qui font partie de ma personnalité et que j’avais mis en sommeil pendant mes années parisiennes.
L’écriture, par exemple. Ce blog, que je tiens depuis bientôt un an, est devenu ma fierté à moi, le projet personnel que j’ai le plus abouti et sur lequel je n’ai pas laissé s’épancher ma facette dilettante. Les nouvelles, les poèmes, le reste … Tout ce que j’arrive, petit à petit, à partager avec vous.

C’est chouette.

Le temps qui passe lentement ici m’offre aussi la possibilité de développer d’autres projets, des émissions de télévision, des courts métrages, etc.

Cette vie à la campagne m’a donc fait les trois cadeaux les plus précieux du monde, que tous les Parisiens doivent m’envier : le temps, la tranquillité, et l’air pur.


Et puis je renoue petit à petit avec le monde de mes débuts, celui des comptoirs de bar, revoilà l’époque joyeuse du Soul Café, puisque je me mets, de temps à autre, et de plus en plus, derrière un bar, dans cette petite ville Suisse où je vis depuis août 2005.


En effet, après avoir mis les pieds dans la vie associative et culturelle de la ville, je participe à la tenue des bars lors des manifestations culturelles locales, comme la Fête de la Musique, la Fête de la Bière, ou la Braderie (dont je vais vous parler plus bas). Et, récemment, j’ai repris du service comme responsable d’un bar que se partagent plusieurs associations, et que je vais tenir quelques soirs par semaine.


Ma vie est donc faite de nuits…..

Il y a LA Nuit, avec un grand N, celle qui me donne toujours autant de plaisir et d’adrénaline, celle pour qui je travaillerai jusqu’à ce que mort s’en suive, je pense, parce que voyez-vous, qu’est ce que je pourrai bien faire d’autre qui me plairait plus, ben rien, Vive Les Publivores (http://www.publivores.com/) et rendez vous au Grand Rex le 21 octobre prochain !




Et il y a les nuits, celles que je passai derrière le comptoir du Soul Café il y a 10 ans à Lyon, celles que je vais passer derrière le comptoir de l’Interculturel maintenant, à servir à boire, à faire les yeux doux, à raconter des histoires, à faire les yeux doux, à énoncer des calembours parfois douteux, à refaire les yeux doux, à sourire, à être accueillant, bienveillant, attentif, et aussi à faire les yeux doux, ou à inventer d’étonnants cocktails étonnants (carte des cocktails de Thom à venir sur le blog)…

Et il y a les nuits de fête, encore, quand même, tiens.

Toutes ces nuits, propices à mille rencontres…

Voilà, donc, combien et comment il fait bon vivre en Suisse.

Enfin, en Suisse, pas exactement.

Je vis dans l’Armorique Suisse, la Bretagne helvète, le Québec des röstis, ça s’appelle le Jura Suisse.

C’est un petit canton, indépendant et forte tête, que l’on peut qualifier (ça dépend des jours, du temps, et de l’humeur) de "perdu et d’isolé" ou de "protégé et préservé". La nature y est belle, verte, dense, vivante, et les gens y sont chaleureux, naturels et fêtards.

Dans cette ville médiévale et secrète, un peu isolée du reste du monde, on festoie facilement, et vous en avez la preuve avec les photos qui illustrent cet article (photos prises par Darrin Vanselow).

Elles ont été prises il y a 8/10 jours, lors de la Braderie, la plus grande fête de la ville, qui a lieu tous les deux ans.

Pendant trois jours, la ville entière est transformée en bar géant, toutes les rues, tous les coins de trottoirs, toutes les places deviennent des débits de boissons, des terrasses, des comptoirs, et des dizaines de milliers de personnes (si si ce n’est pas exagéré) déambulent et trinquent dans un joyeux foutoir accompagné par des dizaines de groupes de musiques du monde qui jouent tous les jours de 10h du matin à 3h du matin….. Sans oublier les Dj, les sonos à fond, les artistes de rues, les manèges, les stands de forains, les étals de braderies des magasins de la ville qui « liquident tout », les baraques de restauration, bref, c’est un rythme effréné et enivrant (dans tous les sens du terme) qui fait battre le cœur de Porrentruy ce week-end là.

Et mon cœur aussi a beaucoup battu ce week-end là, tandis que les bières, comme le foutron, coulaient à flot dans mon gosier assoiffé et dans les verres des clients.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Dis donc ça donne envie de découvrir "Porc en Truie" !!!! .. et oui pauvre inculte que je suis je ne connaissais pas jusqu'ici l'orthographe exacte de ce sans doute formidable bourg...
Promis la prochaine que je passerai dans le coin je m'arrêterai ...
Promis loin de moi des idées cochonnes....

Pascalou

LE ZUBIAL a dit…

Oui bon ca va merci pour le calembour...... C'est vrai que c'est assez difficile de vivre dans une ville qui porte son nom. mais cette dernière est charmante au demeurant, et on n'est pas obligé d'avoir des idées cochonnes pour s'y rendre.........

Bisous

Thom

Emma & Steph a dit…

Oulala j'avais loupe un sacre episode vin dieu, comprend tout mieux !
Bon c'est quand la prochaine braderie parce que c'est pas du tout l'idee que j'avais d'une braderie ostie qu'c'est cool !
M'en va faire la fete a ta sante et vivement qu'on revienne faire un tour dans ton bourg, y a d'l'animation dans l'air !