lundi 22 janvier 2007

LES FRANCAIS AURAIENT PU ETRE...ANGLAIS !

(Source : Agence Reuters)

Selon des documents que les historiens redécouvrent avec étonnement, Paris et Londres ont envisagé l'impensable dans les années 1950 : que les deux pays n'en fassent plus qu'un, la reine Elisabeth II devenant alors chef de l'Etat français.

Un document britannique de 1956 montre que, le 10 septembre de la même année, le président du Conseil français Guy Mollet se rendit à Londres pour étudier une fusion éventuelle des deux pays avec le Premier ministre britannique Anthony Eden.

Eden rejeta l'idée mais, d'après des documents, se montra intéressé par une autre proposition de Mollet: l'admission de la France au sein du Commonwealth, ensemble de pays entretenant des liens historiques avec la Grande-Bretagne.

De part et d'autre de la Manche, des commentateurs ont avoué leur surprise.



"Cela illustre à merveille à quel point la Grande-Bretagne et la France sont vouées à s'entremêler pour le meilleur ou pour le pire", a déclaré à Reuters Denis MacShane, ancien ministre aux Affaires européennes de Tony Blair. "C'est un ajout charmant à cet éternel enchevêtrement."

"Les destins des deux pays sont liés depuis que Guillaume le Conquérant a tenté de faire de l'Angleterre une colonie française il y a mille ans."

Dans une publication officielle britannique de 1956, on lit: "Lors d'un récent séjour à Londres, le président du Conseil français, Monsieur Mollet, a évoqué la possibilité d'une union entre le Royaume-Uni et la France."

Selon un autre document, daté du 28 septembre 1956, Eden a estimé, à la lumière de ses entretiens avec les dirigeants français, "que l'on devait prendre en considération sans délai une adhésion de la France au Commonwealth; que Monsieur Mollet ne pensait pas que l'acceptation de la souveraineté de Sa Majesté par la France soulève des difficultés; (et) que les Français seraient favorables à une citoyenneté commune sur le modèle irlandais".

A l'époque des propositions de Guy Mollet, la France était en butte aux effets économiques de sa lutte contre les indépendantistes algériens et de la crise centrée sur le contrôle du canal de Suez.

Pour MacShane, cette "révélation" montre que les "meilleurs morceaux d'histoire sont les notes de bas de page".

L'ancien ministre prédit encore un grand avenir d'amour et de haine aux deux pays voisins: "La France et l'Angleterre ressemblent à un vieux couple marié dans lequel chacun songe souvent à tuer l'autre sans jamais envisager un divorce".

1 commentaire:

Emma & Steph a dit…

Non mais ils avaient bu !
Nous, faire alliance avec les rosbeef ! Pourquoi pas manger de l'agneau sauce à la menthe et boire de la cervoise tiede on plus !!!!
Tient d'ailleur c'est une autre idée de recette si tu avais ça : la cervoise, une vraie boisson de gaulois. On est pas de buveurs de thé, nous !