mardi 30 mai 2006

LE CINEMATOGRAPHE DU PETIT SAUVAGE - "OSS 117" - COUSCOUS BOULETTES !


Hazanavicius.
Un centurion romain dans Astérix ?
Un très beau score au Scrabble ?
Une plante verte qui fait rire ?
Non non non

Un réalisateur très rigolo, tour droit sorti de la cuisse gauche de Canal + et de la cuisse droite des Nuls.



Michel H. (c’est trop compliqué à écrire son nom) est, entre autres, le responsable de l’hilarant grand détournement « LA CLASSE AMERICAINE », où, avec ses copains de Canal+, il s’était amusé à détourner des scènes de films cultes américains, à les redoubler, à les remonter, et à raconter une véritable histoire.


C’est aussi le réalisateur du très réussi OSS 117 – LE CAIRE NID D’ESPIONS, dans lequel il offre, avec son copain Jean François Halin (« Les Guignols », « Groland », etc. …) en scénariste, un rôle sur mesure à un formidable Jean Dujardin.

Pour moi, OSS 117 n’est ni plus ni moins que la nouvelle référence culte en matière d’humour cinématographique. Aucun film n’a réussi à détrôner LA CITE DE LA PEUR, mais je crois qu’OSS 117 est au moins du même niveau.

Dans ce film, la qualité est partout : le soin apporté à l’image, au cadre, à la photographie, au grain qui ressemble à s’y méprendre à une production des sixties, les décors, les costumes, la musique, tout est fignolé, soigné, aiguisé, précis.


Quant à l’intrigue, elle tient la route, et les acteurs s’en donnent à cœur joie. Il y a une réelle place pour les seconds rôles, pour les « gueules » de cinéma, et il y a LE Jean Dujardin, très classe et aussi très con.

C’est impressionnant de voir à quel point il a travaillé son rôle. Sur certains plans, il ressemble à s’y méprendre au Sean Connery des premiers James Bond. Il assume totalement son rôle d’espion, et, c’est très naturellement et sérieusement qu’il commet ses boulettes, ses bourdes et maladresses.

Car il y en a, des boulettes, des bourdes et des maladresses, il n’y a que ça, même, je crois que tout au long du film, on se dit « mais qu’est ce qu’il est con ce type ». Et c’est ça qui est bon !

Ce film regorge de passages cultes, de moment comiques qui se suffisent à eux-mêmes, qui existent juste par leur puissance comique, des passages qui me font rire rien qu’en y repensant.

Je voudrais bien vous en citer un ou deux, mais ce serait vous gâcher le plaisir si vous n’avez pas encore vu ce petit bijou d’humour.



Si si, juste un exemple : rien que pour la scène ou OSS 117 chante « Bambino » de Dalida en arable, ce film vaut qu’on achète une place de cinéma… Ou alors rien que pour la réaction d’OSS 117 face à la prière du matin (l’action se passe au Caire). Ou bien rien que pour la scène des poulets et de l’interrupteur. Ou encore la poursuite en voiture. Ou le mythe du jokari. Ou encore la scène de dialectique quantique et philosophique. Bref, y’a de quoi rire…

Et puis Bérénice béjo est vraiment très jolie...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ah oui, moi je dis comme toi, j'étais explosée de rire du début a la fin! son aplomb surtout me fait délirer!